Merveilleusement le temps se déplie
il tempo si dispiega Cristina
nous qui vivons sans fin
Maintenant avec le chant de mon veilleur
M.Caron
La renaissance ne viendra pas des hommes ; les artistes ne
savent plus le génie, les intelligences ne savent plus la pensée.
Ayant renoncé à toute beauté, à tout effort, à toute réalité, à
toute vérité, amas de nains juchés sur les clavicules d'encor plus
minuscules,
citoyens enflés d'avoir leur seule résidence à Lilliput et
croyant faire oeuvre lorsqu'ils expectorent à la suite trois trivialités
articulées au creuset de leur indéfinissable médiocrité,
ayant , mon Dieu, renoncé à Te prononcer pleinement, Toi
dont le Verbe leur donne pourtant un champ de parole,
les écrivants de ce siècle ne peuvent plus être que les premiers
dans l'inqualifiable, l'indéterminé, l'insane, afin
d'exceller au mal.
Leur gloire serait dés lors de n'écrire pas.
à moi. Le sens de mon exception.
Elle isole son dépositaire. J'ai prononcé Celui qui prononce
la prononciation, j'ai prononcé : Dieu.
Et j'ai laissé Dieu résonner à l'intime ouïe.
L.A. photographie, Florence, juin 2011
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