Avancer sur ses deux pieds rend semble-t-il plus facile le déplacement dans le temps ; l'esprit passe aisément des projets aux souvenirs, de la mémoire à l'observation. Le rythme de la marche donne en quelque sorte son rythme à la pensée. La traversée d'un paysage ramène à des enchaînements d'idées, en stimule de nouveaux. L'étrange consonance ainsi créee entre cheminement intérieur et extérieur suggère que l'esprit, lui aussi, est un paysage à traverser en marchant...
;piste d'alpage entre Treicol et Conchette,
octobre 2010
°
Rebecca Solnit, l'art de marcher
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