la presqu'île que j'évoque ici m'est familière
.paysage éléments formes nuages
fil bleu à peine visible tendu sur des lignes de crêtes
.
Espace assez d'espace
Poésie
un espace où l'on peut marcheroù je veux marcher
.Jour
Ombre
après jour bleu
Miel
Horizon
horizon couleur de miel
Monde
Sang de l'été
Pastèque
sang du coeur de l'été
.
Ô mon Bien ! ô mon Beau
las de chercher j'appris à faire des découvertes
Hourra pour l'oeuvre inouïe et pour le corps merveilleux
pour la première foisje fais voile à tout vent
là même où tu te trouve, sonde !
cette promesse surhumainefaite à notre corps et à notre âme crées
Gracieux fils de Pan !
si tu veux que s'émousse l'acuité du regard et du sens,traque le soleil dans l'ombre
promène-toi, la nuit, en mouvant doucement cette cuisse,
cette seconde cuisse et cette jambe de gauche
.
Cesse de geindre ainsi !
prends,
ne cesse jamais de prendre !
ton coeur bat dans ce ventre où dort le double sexeroule sereinement à travers le temps !
nouvel " infini "aux éclats précieux
de l'heure unique
...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire