Privée ou collective,
l'économie déshumanise pareillement .
Question
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Adresse aux vivants
Pas de clôture qui n'appelle la rupture, pas de propriété qui n'excite l'avidité des exclus, pas d'interdit qui n'incite à la transgression. C'est ce qu'exprime leur vieux dicton " Qui terre a, guerre a. " Dés l'instant que le droit de propriété enserre le moindre lopin de terre entre ses pinces technocratiques et lucratives, la gratuité naturelle est mise en pièces et vendue à l'encan. L'eau pour irriguer, le sol à fertiliser, l'habitat, l'errance, l'air même, tout prête à intérêt, tout se paie et est payé en retour tandis que haine, frustration, agressivité font cortège aux moeurs d'usuriers
Et qu'y aurait-il de changé à ce que la propriété des champs, des usines, des moyens de production fût collective plutôt que privée ? Entre les mains de tous au lieu de quelques-uns la gratuité naturelle n'en serait-elle pas moins niée et saccagée par les mêmes privilèges de l'économie ? La pollution du rentable a-t-elle de moindres effets sous les auspices du collectivisme que sous la coupe du capitalisme monopolistique ?
Raoul vaneigen
adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne
adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne
et l'opportunité de s'en défaire
Seghers
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