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avec le hasard
les carnets d'André Du Bouchet
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Carnet 2
p. 96
:
froide
mais sans fin, elle entoure
à l'épaule du
ciel, la terre encore
p.142
:
le mot éternel _ nuée légère
à la bouchep.174
:
appui non saisie
En toute évidence, le geste qu’André du Bouchet a inscrit dans ses cahiers modifie d’un même mouvement et le langage de sa poésie et le lieu de son déploiement. A partir du geste, un mélange particulier des leçons de la physique, avec laquelle la nature s’équilibre, et les tâtonnements de l’homme, face à un déséquilibre vital, caractérise sa poésie d’un mouvement aérien et saccadé.
Sandra K. SIMMONS
Le geste de l'espace
En toute évidence, le geste qu’André du Bouchet a inscrit dans ses cahiers modifie d’un même mouvement et le langage de sa poésie et le lieu de son déploiement. A partir du geste, un mélange particulier des leçons de la physique, avec laquelle la nature s’équilibre, et les tâtonnements de l’homme, face à un déséquilibre vital, caractérise sa poésie d’un mouvement aérien et saccadé.
Ses écrits tracent avec précision ce geste fragile mais palpable.
Le rapport entre trois états d’être (le papier – offert en tant qu’adresse et donc témoignage, le langage – réceptacle de la mémoire, et le corps – l’origine des sensations), se lit dans le tissage imbriqué du geste et de la lecture, faisant des lieux composés de ses écritures un terrain de rencontre(s) car lire sa page est vivre son paysage
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