si formidablement travaille la haine. Or le monde est toujours là, sous les météores, le vivant se perpétue dans les orages du multiple, l'histoire continue dans son bain nauséeux, j'entends toujours du sens dans le Tohu-Bohu. Faut-il une raison aux perpétuations de ces existences ?
Existe-t-il quelque chose d'assez stable, de quasi invariant,
dans, par, malgré les multiplicités ?
°
Il y avait quelque chose d'indivis
avant la formation du ciel et de la terre
.
Silencieux et vide,
indépendant et inaltérable,
il circule partout sans se lasser jamais.
On peut le considérer comme
la mère du monde entier
.
Ne connaissant pas son nom
Je le dénomme " Tao ".
Je m'efforce de l'appeler " Grandeur ".
°
Avec Michel Serres, ( Genèse, Grasset 1982, p.194) / Lao-Tseu Tao-tö-king, XXV
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