pour faire revenir ce qui n'a jamais cessé d'être présent. Nerval exprime admirablement cette coïncidence de l'ailleurs et de l'ici en quoi réside au fond le secret du retour éternel nietzschéen dans son poème Delfica
:Ils reviendront, ces dieux que tu pleures toujours !
Le temps va ramener l'ordre des anciens jours ;
La terre a tressailli d'un souffle prophétique
...
Cependant la sibylle au visage latin
Est endormie encor sous l'arc de Constantin
- et rien n'a dérangé le sévère portique.
°
L.A. photographie, les noyers, la Trinité, octobre 2009
source Clément Rosset, la force majeure, P.87
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