La nuée, mise en pièces par l'assaut des vents effrontés, entre en fureur, et s'essaye à imiter le son du papier qu'on déchire. Car c'est un bruit de cette sorte que l'on peut encore reconnaître dans le tonnerre ; on croirait entendre des étoffes flottantes, des papiers envolés que les vents fouettent et emportent, et qu'ils font claquer dans les airs.
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L.A. photographies, Piani di Rosset 2700 m,
traversée du Gran Paradiso , septembre 2009.
Avec Lucrèce, de la nature , livre VI, le tonnerre et ses causes.
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