je franchis de nouveau le Col des Thures ( 2194 m )
qui sépare la Vallée étroite de la Clarée
cette vastitude où repose le Lac Chavillon, léger dans la paix du soleil
.
à coeur ouvert
près de ces mélèzes
la répétition du même
marchant sans cesse marchant
sous le pas sous le pas
la terre tourne
montagnes et rivières ne sont jamais les mêmes
Dans le silence, avec Hölderlin, l'esprit alentour fleurit
les esprits des bienheureux
Je médite sur ma trace et
prête une haute destinée au lieu qui seul demeure
.
L.A. photographie, Mélèzes au Col des Thures
avec Hölderlin
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