Loin une nef au départ sur les plages solaires. Obliques les poussières gravitant à des plaies de cobalt dans le sillage des parfums. Fluides les îles lacs verts où transmutent des fables et si lentes et douces les gerbes vierges de la pluie. A la reverdie des sources contre les bulles de la chaleur tout un été arborescent pressait sa chair poreuse. Une indicible existence dans le miroir lui répondit.
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Yves Battistini
GLM, Automne 1956
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