Neige fond dans le souffle des secrets Étoile tombe et respire au creux du sol
Suave sed nil dulcius
doux
mais rien n’est plus doux
éclat de plaisir pur
instant suspendu entre désir et satisfaction
sensation parfaite éphémère et totale
qui ne se répète jamais à l’identique
Avec comme pour langage rien qu’un battement aux cieux
Ligne
de feu
se replie et se perd
Pas
suspendu
s’éteint dans l’éclat froid
frémissement minuscule
où le souffle du monde se devine
signal imperceptible mais
vivant
battement unique qui effleure l’infini
langage sans mots
pur et suspendu
chemin invisible pousse sous le regard
voix du feu enlace la pierre et le vent
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