mais de quelque chose de plus inquiétant encore dont la colonisation et le GÉNOCIDE sont le laboratoire et qu’il faudra bien arriver à NOMMER sans s’encombrer de la peur de parler et de penser collectivement ce qui est en train de se passer.
et qui n’a plus rien à voir avec le droit d’Israël à se défendre
une CHOSE maudite surgie des récits apocalyptiques de la nuit Biblique pour envahir les machines IA-necro-militaro-politiques les plus sophistiquées du XXIe siècle
mal finir
emportant avec lui des centaines de milliers d’hommes de femmes et d’enfants en Palestine en Israël au Liban en Iran vers une mort impitoyable pour empêcher éternellement Israël de devenir un jour ce qu’elle n’a jamais encore réussi
et sans doute jamais voulu
être
Une TERRE de PAIX
cette CHOSE sanglante surgie dans LA NUIT INTERMINABLE de missiles et de cadavres fait écho à une pensée cinglante d’un autre philosophe Jean-Luc Nancy dans Vérité de la Démocratie
il est possible que l’homme ne désire au fond rien d’autre que le mal : non le bien vivre qui appelle un supplément toujours renouvelé à la vie une expansion au-delà de sa nécessité mais à l’inverse cet autre supplément et cet expansion que peut effectuer l’anéantissement tant de soi-même que des autres et du commun ainsi réduit à la commune carbonisation Oui cela est possible et l’âge actuel de l’humanité nous représente une communauté des charniers des famines des suicides et des abrutissements
cette possibilité elle-même porte à une évidence incandescente la question insistante de ce que je nomme ici communisme en tant que vérité de la démocratie : car rien n’est plus commun que la commune poussière où nous sommes promis… Rien n’est plus commun que la pulsion de mort - et le point n’est pas de savoir si les politiques technologiques qui ont permis Auschwitz et Hiroshima ont déchaîné des pulsions de cet ordre mais plutôt de savoir si l’humanité trop lourde de ses millions d’années n’a pas choisi depuis quelques siècles la voie de son anéantissement
mais ce néant est un néant substantiel Si c’est lui que nous voulons nous avons à savoir ce que vouloir veut dire : non pas que Dieu est mort mais que la mort devient notre Dieu
RENDEZ-VOUS AVEC LA PEUR
lundi matin
RVALP
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