un vent léger
froisse les aiguilles de pin
est-ce la pluie
j'ouvre
l'huis
porte extérieure d'une maison
dans la plaine les baladins
s'éloignent au long des jardins
devant l'huis des auberges grises
par les villages sans églises
c'est la pleine lune sur le lac
les pêcheurs
les oiseaux de rivage
un même rêve
un grand poisson bondit comme un renard s'enfuit
au noir de la nuit hommes et bêtes s'ignorent
mon ombre joue avec mon corps
et moi je joue avec mon ombre
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