le noûs
possède toutes les qualités qu’Aristote attribuera
un siècle plus tard au Premier Moteur
de sa Métaphysique
unité
pureté
omniscience
omnipotence
cause motrice
parfaitement identique à soi n’étant mélangé à rien
il existe toujours
à travers toute la durée et existe par lui-même
en tant que corps simple extrêmement subtil et parfaitement homogène il se répand à l’intérieur de la masse primordiale indifférenciée à la manière d’un fluide se comportant même comme les gaz parfaits de la thermodynamique ou comme l’air comprimé dont Anaxagore avait pu étudier les réactions dans les expériences d’outres gonflées d’air que décrit Aristote
parti en effet d’un point central infiniment petit il se répand ensuite dans une sphère d’action dont le rayon augmente comme l’indique le fragment
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