en sculpture
il y a
deux lignes de force
la première
va vers de moins en moins de matière
minimale à souhait elle finit
par exposer
de la poussière
du vide
du néant
du rien
de l'absence
et par générer
des discours fumeux
pour tenter de donner du corps au vide
la seconde
croit en la matière et raconte des formes en même temps que des forces elle s'appuie sur une tradition plusieurs fois millénaire puisqu'elle est préhistorique intempestive inactuelle toujours d'actualité
elle sublime les formes matricielles
elle excelle dans l'hédonisme des volumes
elle jouit du corps des femmes
de leurs seins
de leurs ventres
de leurs hanches
de leurs vitalités
de leur magnificence et de leur munificence
la première figure
l'apollinien
la seconde
le dionysiaque
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