dans
les moments
où
trahi par les muscles amollis
je me sens le plus incapable de bouger
c’est alors que je me transporte au-dehors
qui suis-je
d’où viens
où vais
personne
jamais pour répondre
la seule chose certaine
c’est le mouvement du monde
il est vain de chercher
une réponse à sa propre présence
mieux vaut laisser en soi
un peu d’ombre
quand
étendu
emmailloté dans ma fatigue
les membres rigides
je suis tel un cadavre
c’est alors que je suis le plus actif
le plus libre
noué
je suis dénoué
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