.
à Londres, en 1873, Rimbaud prend une carte de lecteur au British Museum. Il rentre en France au mois d' avril. De Roche, en mai 1873, il demande à Ernest Delahaye : " Dis-moi s'il y a des traductions de Shakespeare dans les nouveaux livres de cette bibliothèque ? " ( la bibliothèque populaire ). Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas déjà lu Shakespeare, bien au contraire, mais qu'il n'en a pas une édition sous la main à Roche. On sait qu'en juillet-août, Rimbaud, de nouveau à Roche, termine Une Saison en enfer
à Londres, en 1873, Rimbaud prend une carte de lecteur au British Museum. Il rentre en France au mois d' avril. De Roche, en mai 1873, il demande à Ernest Delahaye : " Dis-moi s'il y a des traductions de Shakespeare dans les nouveaux livres de cette bibliothèque ? " ( la bibliothèque populaire ). Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas déjà lu Shakespeare, bien au contraire, mais qu'il n'en a pas une édition sous la main à Roche. On sait qu'en juillet-août, Rimbaud, de nouveau à Roche, termine Une Saison en enfer
.
Rimbaud et Shakespeare. Rimbaud tient manifestement à signaler l'intérêt qu'il porte à l'oeuvre de Shakespeare, en donnant pour titre à un des poèmes des Illuminations le nom d'un personnages, et non des moindres, du Songe d'une nuit d'été : Bottom. Faut-il signaler que tous les traducteurs de Shakespeare croient devoir traduire Bottom, le nom de l'amant nocturne de Titania, la reine des fées, par bobine, ou pelote. Bottom est un tisserand qui, séduisant Titania, alors qu'il est pourvu d'une tête d'âne, a pour charge de démontrer que l'amour est, sinon aveugle, aveuglé
.
Il est aujourd'hui établi que les Illuminations furent, en grande partie, écrites alors que Rimbaud avait déjà publié Une Saison en enfer. On peut en conséquence retenir cette chronologie comme une des clefs de lecture des Illuminations
.
Source, Marcelin Pleynet, Rimbaud en son temps, l'infini/Gallimard, P.97/98L.A. photographies, British Museum, juin 2010
BOTTOM
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire