la vue qui s'étend au-dessus de la plaine 

présente du matin au soir des horizons charmants  dont les teintes graduées 

plaisent à mon imagination

coulée continue de liberté réelle

la 

vérité 

est

un pays sans chemin

CŒUR

est

une

syllabe

une

une phrase s'arrête 

se dépose en 

poème

les premières feuilles des sycomores me ravissaient 

par la vivacité de leurs couleurs

j'essaie de lire

dans la succession

des choses qui se présentent

tous les jours

à moi

qu'est-ce qui scintille parle plus qu'il ne chuchote 

se transmet silencieusement puis

file derrière la nuit ...

comme le

je ne sais quoi

chanté par 

Jean de la Croix

l'étincelle d'infini

s'atteint toujours

d'aventure

ma pratique exige la ligne 

coupée

une orientation du temps de la

vision

le simple

simplifie

redire

c'est se

déplacer

test de Turing

le test est basé sur le principe de questions et de réponses entre un interrogateur humain et deux répondants anonymes que celui-ci ne voit pas 

les questions sont libres et ne sont pas déterminées à l’avance 

l’interrogateur les pose à ses interlocuteurs par l’intermédiaire d’un outil de saisie comme un clavier ou un écran sans bénéficier d’aucun contact visuel ou auditif avec ses interlocuteurs 

si l’interrogateur humain ne parvient pas en se basant sur les réponses à déterminer celui des deux répondants qui est une machine il est alors possible de considérer l’intelligence de celle-ci comme similaire ou égale à celle d’un être humain

wave flanelle

l'exaltante alliance des contraires

la poésie 

offre 

un relief graphique 

tout en sinuosités

 

ondulations matelassées 

dans un 3D pur laine 

aux propriétés 

acoustiques

poème

petit moment de confiance dans l’inattendu

toujours marié à

quelqu'un

il émerge 

d'une imposition subjective et d'un choix objectif 

il relisait

les petits

blocs

de mots

pareils

à des

ex-voto

entre 

innocence et connaissance

amour et néant

le poète 

étend sa santé 

chaque jour

un poème passe en quelqu'un et le traverse

les morceaux

craaaqueclaaaaquent

trictrac

tous en place

voilà comment écrivent les poètes

des rappels de sons

c'est la façon dont ça coule

les pensées

la majesté

coupe avec la langue divise

tes pensées

moitié de jours

moitié de 

nuit

sans fermer les yeux 

sans coudre les 

paupières

il convient que la poésie soit inséparable du prévisible 

mais non encore formulé