Chance, vitale pour la vie, de se déprendre et qui consiste - adieu sauvages ! adieu voyages - pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d'interrompre son labeur de ruche, à saisir l'essence de ce qu'elle fut et continue d'être, en deçà de la pensée et au delà de la société : dans la contemplation d'un minéral plus beau que toutes nos oeuvres ; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au creux d'un lis ; ou dans le clin d'oeil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu'une entente involontaire permet parfois d'échanger avec un chat.
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Claude Lévi-Strauss
fin de Tristes tropiques
2 commentaires:
superbe c'est dans quoi ?
Bonjour
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de Tristes tropiques
C.L. Strauss
édition Plon
collection
Terre humaine / poche
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