lundi, janvier 10, 2022


LA DORMEUSE 


dans Après la finitude 

essai sur la nécessité de la contingence

Quentin Meillassoux 

pose

une question fascinante 


De quoi parlent les astrophysiciens, les géologues ou les paléontologues lorsqu'ils discutent de l'âge de l'Univers, de la date de formation de la Terre, de la date de surgissement d'une espèce antérieure à l'homme, de la date de surgissement de l'homme lui-même ? 



















Comment saisir le sens d'un énoncé scientifique portant explicitement sur une donnée du monde posée comme antérieure à l'émergence de la pensée, et même de la vie - c'est-à-dire posée comme antérieure à toute forme humaine de rapport au monde ? [...] 

Comment la science peut-elle simplement penser de tels énoncés, et en quel sens peut-on attribuer une éventuelle vérité à ceux-ci ?


Quentin Meillassoux, qui se propose de répondre à une telle question, forge ou emprunte à l'usage spécialisé (mathématique, astronomie, paléontologie) les concepts d'ancestralité et d'archifossile.


Il nomme ancestrale toute réalité antérieure à l'apparition de l'espèce humaine - et même antérieure à toute forme recensée de la vie sur la Terre.


Il nomme archifossile, ou matière-fossile, non pas les matériaux indiquant des traces de vie passée que sont les fossiles au sens propre, mais les matériaux indiquant l'existence d'une réalité ou d'un événement ancestral, antérieur à la vie terrestre. Un archifossile désigne donc le support matériel à partir duquel se fait l'expérimentation donnant lieu à l'estimation d'un phénomène ancestral - par exemple un isotope dont on connaît la vitesse de décomposition par radioactivité, ou l'émission lumineuse d'une étoile susceptible de renseigner sur la date de sa formation.


Il use des dits concepts dans le cadre d'une enquête philosophique, ainsi définie à la fin du premier chapitre :


C'est bien à pister la pensée que l'archifossile nous convie, en nous invitant à découvrir le passage dérobé que celle-ci a emprunté pour réussit ce que la philosophie moderne nous enseigne depuis deux siècles comme l'impossible même : sortir de soi-même, s'emparer de l'en-soi, connaître ce qui est que nous soyons ou pas.


L'enquête est mutatis mutandis (que Quentin Maillassoux me pardonne) digne de la meilleure science-fiction. Elle relève en tout cas de la meilleure philosophie-fiction, sachant que j'use ici du mot fiction au sens radical de "façon, modelage, poiein", et que je salue, en l'espèce, l'art de la spéculation. J'ai rarement lu un texte philosophique aussi prenant, aussi chargé de suspense... Le suspense est en l'occurrence d'ordre spéculatif. Je n'ai pu résister à la tentation de sauter du premier au dernier chapitre, intitulé La revanche de Ptolémée, afin, comme on dit, de savoir la fin, i. e. ici, de savoir où mènent les tours et détours de la spéculation :


Nous sommes donc confrontés à l'exigence d'une double absolutisation des mathématiques...


Je laisse au lecteur le soin de suivre pas à pas l'enquête de Quentin Meillassoux afin de déterminer et comprendre 

comment la pensée peut penser ce qu'il peut y effectivement y avoir lorsqu'il n'y a pas de pensée.


 


Dans le cadre de sa démonstration, Quentin Meillassoux use des mathématiques, et spécialement du théorème de Cantor, de façon saisissante :


De la sorte, nous n'avons pas positivement établi que le possible était intotalisable, mais nous avons dégagé une alternative entre deux options - le possible constitue/ne constitue pas un Tout - dont nous avons toute raison de choisir la seconde : toute raison, puisque cette seconde option nous permet précisément de suivre ce que nous indique la raison - les lois physiques n'ont rien de nécessaire - sans nous embarrasser davantage des énigmes inhérentes à la première option. Car celui qui totalise le possible légitime l'implication fréquentielle, et donc la source de la croyance en une nécessité réelle dont nul, jamais, ne comprendra la raison : il soutiendra et que les lois physiques sont nécessaires et que nul ne peut savoir pourquoi ce sont ces lois et non d'autres qui existent de façon nécessaire. Celui qui, au contraire, détotalise le possible, peut penser une stabilité des lois sans la redoubler d'une énigmatique nécessité physique. On peut donc appliquer le rasoir d'Ockham a la nécessité réelle : puisque que celle-ci devient une "entité" inutile pour expliquer le monde, on peut s'en passer, sans autre dommage que l'abolition d'un mystère.


A fin de démonstration, Quentin Meillassoux fait jouer au théorème de Cantor, i. e. à la pluralisation inclôturable des quantités infinies, un rôle identique à celui du chameau supplémentaire dans l'énigme du chamelier :


Un chamelier, père de trois fils, décède. Il possède dix-sept chameaux, il en lègue la moitié à son premier fils, le tiers à son deuxième, et le neuvième à son troisième. Mais 17 n'étant divisible ni pas 2, ni par 3, ni par 9, les fils sont fort embarrassés. Il vont alors consulter le vieux sage du village et celui-ci leur propose une solution très pratique. Le sage rajoute son chameau. On a 18 animaux, que l'on répartit facilement en 9, 6 et 2. Il en reste un : celui du sage qui récupère sa bête.


De même que le chamelier récupère sa bête, le philosophe récupère la possibilité d'expliquer le monde sans se préoccuper de la nécessité réelle - celle des lois de la physique - puisqu'il peut se passer de la dite nécessité, sans autre dommage que l'abolition d'un mystère.


La démonstration a quelque chose de confondant, par là de difficilement pensable, qui ne tient pas seulement à sa technicité - dont je n'ai pas tenté de rendre compte -, mais aussi à sa transdisciplinarité flamboyante, et surtout à son apparentement au domaine de la sophistique inversée, entendue ici au sens de sophistique de la contingence perse, - sophistique sous le rapport de laquelle, via un jeu de langage d'ordre mathématique, la nécessité des lois de la physique se laisse retourner en contingence des dites lois, et la dite contingence, en nécessité de la contingence.


Quentin Meillassoux observe lui-même que la philosophie est l'invention des argumentations étranges, à la limite, nécessairement, de la sophistique - qui demeure son double obscur et structurel. Philosopher consiste en effet toujours à déployer une idée qui, pour être défendue et explorée, impose un régime argumentatif original, dont le modèle ne se trouve ni dans une science positive - fût-elle la logique - ni dans un art du bien raisonner supposé déjà-là.


Il postule que le régime argumentatif original dont le déploiement de toute idée a besoin, doit tirer son modèle de l'idée elle-même et d'elle seule, autrement dit s'inventer à la fois à partir et en direction de cette dernière. Mystérieuse trophicité de l'idée. On ne peut que suivre Quentin Meillassoux sur ce point.


 


Versant sur la pente de la rêverie après avoir lu le livre de Quentin Meillassoux, j'ai pensé au Jeu des perles de verre, dans lequel Hermann Hesse développe le thème de l'autre pensée sur fond de mathesis universelle. On ne découvrait pas des lois, mais des décisions, on ne pénétrait pas dans le coeur du monde, mais dans le coeur de sa propre personne, dit le héros du Jeu des perles de verre. Dans la perspective ouverte par Quentin Meillassoux, je dirai qu'on ne découvre pas des lois, mais des possibles, qu'on ne pénètre pas dans le coeur de la nécessité, mais dans le coeur de la contingence. Concernant la vertu de l'autre pensée, Hermann Hesse formule dans la préface du Jeu l'observation suivante :


Car bien qu'à certains égards, et de l'avis d'esprits futiles, il soit plus facile et moins compromettant de décrire en paroles ce qui n'existe pas que ce qui existe, un pieux et consciencieux chroniqueur n'en éprouve pas moins le sentiment contraire : il n'est rien qui échappe davantage à la représentation verbale et qu'il soit pourtant plus nécessaire de mettre sous les yeux des gens que certaines choses, dont l'existence n'est ni démontrable ni vraisemblable.


Je suis tentée d'en dire autant concernant la démonstration de Quentin Meillassoux : il n'est rien qu'il soit plus nécessaire de mettre sous les yeux des gens que certaines choses dont l'existence n'est ni démontrable ni vraisemblable. Sauf que Quentin Meillassoux démontre quant à lui, de façon implacable, ce que l'on qualifie ailleurs de ni démontrable ni vraisemblable.


 


Ces gens dont parle Hermann Hesse, Quentin Meillassoux les voit dans les philosophes contemporains, héritiers de la catastrophe kantienne :


C'est au moment où la philosophie a pensé pour la première fois dans toute sa rigueur la primauté du savoir de la science qu'elle a renoncé pour elle-même à ce qui constituait le caractère révolutionnaire de ce savoir : sa portée spéculative. C'est au moment où la philosophie a prétendu penser son passage de relais à la science qu'elle a renoncé, comme à un "dogmatisme vermoulu", à sa capacité à penser l'objet en soi - pensée qui, pour la première fois, accédait pourtant au même moment au statut possible de connaissance dans le cadre de cette même science. La science, par sa puissance d'excentrement, démontrait à la pensée sa puissance spéculative, et la philosophie, au moment même où elle entérinait cette prise de pouvoir, le faisait par son renoncement à toute spéculation, c'est-à-dire à toute possibilité de penser la nature d'une telle révolution. Il y a eu comme une catastrophe dans ce passage de témoin de la métaphysique à la science.


Tenant d'une précipitation non métaphysique des problèmes métaphysiques au profit d'un matérialisme spéculatif, Quentin Meillassoux se soucie de mettre en oeuvre le décentrement dont il parle, en pratiquant ce qu'il appelle le regard au travers de la fente de façon implicitement référente à Hegel qui opte, dans la Philosophie de l'Esprit, pour le regard derrière le rideau. Si nous regardons au travers de la fente ainsi ouverte sur l'absolu, dit Quentin Meillassoux, nous y découvrons l'éternel devenir possible, et sans loi, de toute loi, - le Chaos. C'est dans la perspective excentrée de l'homme qui regarde au travers de la fente (une version alternative du mythe de la Caverne ?), que Quentin Meillassoux aborde le problème du passage de l'absolu premier (chaotique) à un absolu dérivé (mathématique). Il force ce passage à la faveur d'un pas-à-pas spéculatif, d'un tour d'écrou, qui établit comme condition absolue de la contingence un théorème mathématique spécifique - et non une règle générale du logos.


Il s'agirait d'établir que les possibles dont le Chaos - qui est le seul en-soi - est effectivement capable, ne se laissent mesurer par aucun nombre, fini ou infini, et que cette sur-immensité du virtuel chaotique est ce qui permet l'impeccable stabilité du monde visible.


Observant que l'exercice d'un tel pas reste complexe et qu'il contrevient à la sage prudence, Quentin Meillassoux le tente toutefois et le met en oeuvre de façon brillante.


On trouvera sans doute, admet-il, qu'ainsi formulée la question demeure obscure. Mais notre propos n'était pas ici de traiter de la résolution elle-même. Il ne s'agissait, pour nous, que de tenter de convaincre qu'il était non seulement possible de retrouver la portée absolutoire de la pensée, mais que cela était urgent [...]. Il reste à espérer que le problème de l'ancestralité nous réveille de notre sommeil philosophique, en nous engageant à réconcilier pensée et absolu.


Évoquant le récit (muthos) auquel ils se sont plu l'avant-veille, les personnages du Timée (20 c-d) disent que celui-ci les a mis sur la voie de l'exégèse, car hier, tout le long du chemin, nous avons fait l'exégèse d'une pierre plus ancienne, d'un fossile (akonês).


Qu'entendent-ils par exégèse ? L'étymologie indique que l'exégèse, ou l'agein grec, c'est le faire-venir du se-laisser-induire dont est passible le Vrai. Les personnages platoniciens espèrent donc accéder par voie d'exégèse à la vérité qui se réserve dans l'atopia du muthos.


Ce que les personnages platoniciens cherchent dans l'atopia du muthos, Quentin Meillassoux le trouve dans l'atopia des mathématiques.


LA DORMEUSE





























Sciences et Lumières 
durant la crise du coronavirus

MICHAEL ESFELD

BRIEFING

Les dommages causés 
par les mesures anticorona dépassent largement 
les effets positifs
















Il n'y a pas de justification scientifique solide pour tenter d'arrêter la propagation du coronavirus par le biais d'une planification du gouvernement central avec un empiétement massif sur les droits fondamentaux.


Selon des critères utilitaristes, il s'avère que les dommages économiques, sanitaires et sociaux causés par des mesures étatiques coercitives telles qu'un confinement sont bien plus importants en termes d'années de vie perdues que les années de vie qui pourraient être sauvées. 

Selon des critères déontologiques, rien ne justifie dans la situation actuelle la suspension des droits fondamentaux et de passer outre la dignité des êtres humains par une planification technocratique de la vie sociale et même familiale.


Au lieu d'une science solide, nous assistons à une résurgence du scientisme et de son utilisation politique, à savoir l'idée qu'il existe une connaissance scientifique qui englobe également les êtres humains et tous les aspects de notre existence et que la société ainsi que la vie des individus peuvent être planifiées et façonnées en fonction de cette connaissance. 

Une résistance s'appuyant sur les Lumières est nécessaire, dans le sens où il faut sortir de l'immaturité auto-infligée dans laquelle notre société est en train de s'enfoncer à la suite d'une alliance impie entre de prétendues connaissances scientifiques et de mesures politiques coercitives.


PDF

Antithèse


















le fou 
l’amoureux et 
le poète

sont 
d’imagination tout entiers 
pétris


l’un 
voit plus de démons 
que le vaste enfer n’en peut contenir 

c’est le fou 





























l’
amoureux
tout aussi exalté
voit la beauté d’Hélène au front 
d’

une Égyptienne


l’œil du poète 
roulant 
dans 

un parfait délire
va du ciel à la terre et de la terre au ciel


et quand 

l’imagination accouche

les formes de choses inconnues

la plume du poète

en dessine les contours

et donne à ce qui n’est qu’

un rien dans l’air

une demeure précise et 

un nom


tels 
sont les tours 
d’

une imagination puissante

il 
lui suffit 
de concevoir 

une joie

pour 
percevoir 
le messager de cette 
joie


et
la nuit si l’on 
se forge 

une peur

comme
il est facile de 
prendre 

un buisson 

pour 

un ours



*




en effet 
comme l’a formulé Mallarmé des siècles plus tard 
la poésie parle de  

ce seul objet dont le Néant s’honore 

plus précisément Shakespeare expose ici 

une triade 

un fou voit des démons partout croit voir un ours à la place d’un buisson un amoureux voit la beauté sublime dans un visage ordinaire  un poète  donne à ce qui n’est qu’un rien dans l’air  une demeure précise et un nom 






















 

capharnaüm 

chaos humain que quatre murs enferment

pharamineux 

falun


TECHNIQUE 

dépôt 
sédimentaire meuble formé de coquilles
carrière de falun

langage 

tangage





















je 
finirai peut-être par être
très entouré 
dans 

un capharnaüm


allées et venues incessantes
atmosphère de
bazar


je sais bien que 

le lecteur n’a pas grand besoin de savoir

tout cela

mais j’ai besoin 

moi 

de le lui dire





peut-être
toutefois, est-on en droit de 
se poser la question

que voici 


qu’est-ce donc au juste que 

le lecteur

?


qu’est-ce donc aussi que 

la lectrice 

?



où maintenant

quand maintenant

qui maintenant




















la langue

est 

un puissant stupéfiant

dont la charge électrique a pour effet majeur

d’accélérer les infrapulsations du poème

toutefois
























ses combinaisons insolites

ne peuvent témoigner avec justesse

de l’intensité des événements

ni rendre grâce

aux épiphanies quotidiennes

et cependant lorsque nos épidermes

dans l’odeur de l’excès

en frémissant se frôlent

comme tonnerre et foudre

nous sommes alors tout prêts

de croire à la beauté des choses


Manon Provisoires Nous




j’
aurai 
placé ma vie 
sous 

une pluie de lettres

ayant parfois cherché refuge dans 

l’amour



nous 
avions jusqu’alors le nez plongé 
dans

le flux du temps


nous voilà à reculons

nageurs d’antan

promeneurs de maintenant 

et nous sommes 

perdus




ce que le regard attend

toujours

se dérobe

et c’est peut-être

un sommeil très ancien

qui vient


*


un puissant stupéfiant

une pluie de lettres

l'amour et le flux du temps

un sommeil très ancien




















la correspondance s’arrête en 1923 

un an 

avant la mort de 

K


et plus 

de vingt ans 

avant la mort tragique de 

M



















nous devinons comme par transparence les traits de la personnalité exceptionnelle de M  nous les voyons apparaître grâce à la façon dont K loue son intelligence sa vivacité 


il trouve en elle 
pour la seule fois de sa vie 
quelqu’un qui saurait lire son œuvre 

la vivre 
la traduire 
l’embrasser





l’amour 
c’est que tu es
 
le couteau 
avec lequel je fouille 
en moi

















Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
des esprits essentiels
de la chaîne originelle
de l'art du maître
des évaluations fallacieuses
de l'équivalence des moeurs
des résonances du "Dao"
de l'inconstance des choses
des paroles probantes
de l'utilisation des armes
montagne de propos
forêt de propos
du monde des hommes
du devoir de se cultiver
de la synthèse ultime


"ô le plus violent paradis"

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E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDLCDS EDLF Edmond Jabès EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman ESPA Espace Espitallier essais été Etel Adnan Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Films FiniSol Finkielkraut FIVE Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji G.C.L. 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SDM Sel selon SELP Seneca Sengaï SGM Shakespeare Shitao Shiva Shônagon SI Sicard signal Signes Signets Sikelianos SILENCE Silesius Silliman Simmel Simon Cutts Sinclair singularité Situation Sivan six SJDC Skalova Ski soleil solénoïde Solutré Sommeil Sonnets Sons Sor Juana Sôseki Soto Soufre Soulages Souligne Sous le Pas SP SPHS SPiced Spicer Spinoza Spira spirale sport SPRCGB SPSLSA Squires SSM Stéfan Stein Steiner steppe Stromboli Structure Suarès SUBHDLH Suchère Suel suite Sun Tzu sur Suso Swensen Synchronicité synonymes Synopsis T T.A T.C T.R T.S.Eliot Tabarini Takis Tanizaki tantôt TAOPY Tardy Tarkos Tchékhov TDQ TEL Temps Temps probable TeneT Tétralemme TEXTES Thalès Thé Théorie Tholomé timbres TINTIN Tissu Titres TLP TN Tocqueville Todtnauberg tomates TOPOS Torque Toscane Toujours TouT TP TP.BN Traces Traduire Trains TRICTRAC Triste époque Tsvetaeva TT TU Tumulte Tweets Typoésie u.p.d.d.v UCDD UJAAB UJAJS Ukraine ULDLLA Ulysse UMP UN UNM unmot UPSA usura UVD V V.I. V.Kh V.P. 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