loué sois-tu mon Seigneur
pour frère
feu
par lequel tu en illumines la nuit
et lui est
beau et joyeux
et
plein de force et vigoureux
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
comme si
j’eusse manié
une pierre
qui enferme la saline des océans immémoriaux
ou le rayon d’
une étoile
je sentais
que je touchais seulement l’enveloppe
close d’
un être
qui
par l’intérieur
accède à l’infini
pourquoi
n’ai-je pas peur du temps
?
parce que même
la dissolution de cet univers
ne peut pas me détruire
en mourant
quelle sera votre identité
?
si
vous considérez
votre mort comme certaine pourquoi endurer
une mort
dégradante plongée
dans la peur
?
mourez noblement
honorablement et avant cette mort devenez
le plus haut
l’infini!
l’existence
n’a guère d’intérêt
que dans les journées où la poussière des réalités
est mêlée
de sable magique
La Recherche
le chemin par où la poésie touche à
l’extrême
un caillou de flamme
vous qui avez pâli sur les textes de poètes !
détails sensuels
exemples
:
espace transparent et azuré
une brune au teint éclatant
flocon d’écume
ma vie à venir
un couloir bleuâtre et or
le secret de volupté
une ciselure précieuse
un écrin de velours
celui
qui a peur du temps
devient la proie du temps
mais c’est le temps qui devient la proie de
celui
qui ne le craint pas
celui
qui transcende le temps
l’être et ses attributs
se dissout dans l’Absolu
un Jnani
est au de là du temps
des éléments et des émotions
POETRY
comme une dérive inconnaissable
comme une dérive mathématique qui flamboie avec des chiffres
comme une molécule
comme un torrent
comme un labyrinthe vibratoire
comme une curieuse cartographie onirique
comme une grammaire hallucinée
comme une mer mystérieusement lointaine
comme une éruption
comme le feu minéral
comme une propulsion
comme un dessin lisible
comme une aiguille qui sculpte
comme une transe
...