Nietzsche
a
abondement sollicité les animaux
dans
Ainsi parlait Zarathoustra
les bêtes humaines disent l’humain
le trop humain
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
Nietzsche
a
abondement sollicité les animaux
dans
Ainsi parlait Zarathoustra
les bêtes humaines disent l’humain
le trop humain
Roi
tu regardais et tu as vu
une grande statue
cette statue
était immense et d'une splendeur extraordinaire
elle était debout devant toi et son aspect
était terrifiant
la tête de cette statue était en or pur
sa poitrine et ses bras en argent
son ventre et ses cuisses en bronze
ses jambes en fer
ses pieds en partie en fer et en partie en argile
pendant que tu regardais une pierre s’est détachée sans aucune intervention extérieure
elle a frappé les pieds en fer et en argile de la statue et les a pulvérisés
le fer l'argile le bronze l'argent et l'or ont alors été pulvérisés ensemble et ils sont devenus pareils à la balle qui s'échappe d'une aire de battage en été le vent les a emportés et on n’a plus trouvé aucune trace d’eux
quant à la pierre qui avait frappé la statue elle est devenue une grande montagne et a rempli toute la terre
Daniel
M
je vois en lui
l’ancêtre
le protecteur et l’ami
de chaque homme libre sur terre
le meilleur maître de cette science nouvelle et pourtant éternelle qui consiste à se préserver soi-même de tous et de tout
peu d’hommes sur terre se sont battus avec plus de loyauté et d’acharnement pour préserver leur moi le plus intime leur essence de tout mélange de toute atteinte venue de l’écume trouble et malsaine des agitations du temps et peu ont réussi à sauver du temps qu’ils ont vécu pour toute la durée des temps ce moi le plus profond
M
un extraordinaire inattendu et surprenant
Eros
*
des œuvres
tout abonde
tout est là
l’infini l’éternel sont ici présents devant nous
l’extase matérielle est infinie
poussé vers la rive son pédoncule se dépliait s’allongeait filait atteignait l’extrême limite de sa tension jusqu’au bord où le courant le reprenait le vert cordage se repliait sur lui-même et ramenait la pauvre plante à ce qu’on peut d’autant mieux appeler son point de départ qu’elle n’y restait pas une seconde sans en repartir par une répétition de la même manœuvre
je suis
une particule humaine
de cette onde
*
lorsque
nous rencontrerons
quelqu’un qui aime
une chose
nous pourrons nous payer le luxe
de lui concéder que toutes les qualités sont présentes en cette chose
belle bonne indispensable enrichissante ...
mais à cet homme étonné nous
devrons ajouter
mais en quoi est-elle aimable pour autant
et si
nous nous reposions tout simplement
sur l’évidence
n’est-il pas évident que le plaisir a plus
de valeur que la douleur
que le bien vaut mieux que le mal
celui qui le nie n’est-il pas simplement
de mauvaise foi