lundi, janvier 30, 2023


un sentier qui montait obstinément à travers des éboulis méchant solitaire que n'adoucissait plus aucune herbe aucun buisson un sentier de montagne crissait sous l'obstination de mon pas 



l’homme 
qui veut entrer dans le monde 
de l’insouciance n’a qu’

une chose 
à apprendre  

un seul pas 
et le voyage est terminé

ce pas unique
consiste à tout faire avec 
attention


































vous bougez votre main 
avec attention 

vous ouvrez vos yeux 
avec attention  

vous marchez 
avec attention

vous faites vos pas de manière alerte
consciente  

vous mangez vous buvez
avec attention

vous ne laissez jamais 
la mécanique prendre possession 
de vous

c’est le seul secret alchimique 
de la transformation



il ne s’agit pas 

de  

garder l’esprit tranquille 

mais 

de ne pas avoir 

d’esprit


même si vous ne savez pas exactement si les enseignants des différentes localités ont tort ou raison si votre propre base est solide et authentique les poisons des doctrines erronées ne pourront pas vous nuire y compris  garder l’esprit tranquille  et  oublier les préoccupations 

si vous  oubliez toujours vos préoccupations  et  gardez l’esprit tranquille  sans écraser l’esprit de la naissance et de la mort les influences illusoires de la forme de la sensation de la perception de la volition et de la conscience feront leur chemin et vous diviserez inévitablement la vacuité en deux


lâchez prise et faites-vous vaste et expansif 

lorsque 

de vieilles habitudes surgissent soudainement

n’utilisez pas le mental 

pour les réprimer

à ce moment précis c’est comme 

un flocon de neige sur un poêle rouge 

pour ceux qui ont 

un œil perspicace 

et 

une main familière 

un saut 

et ils sautent clair


ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils savent que Jung est paresseux : 

juste au moment où l’on utilise l’esprit 

il n’y a pas 

d’activité mentale

parole tordue souillée de noms et de formes 

parole droite sans complications 

sans esprit 

mais fonctionnant toujours 

fonctionnant mais inexistant 

le manque d’esprit dont 

je parle maintenant n’est pas séparé 

de l’esprit


ce ne sont pas des mots pour tromper les gens


c'est maintenant seulement que tu vas ton chemin 

de la grandeur 


sommet et abîme

tous deux maintenant sont confondus



apprendre à regarder avec attention 

pour voir beaucoup 

de choses


cette dureté est nécessaire 

à tous ceux qui gravissent 

des montagnes
















à moins que le ciel fâché ne tombe


à zéro heure

une terre se désinscrit 

devient

une ligne droite 

incluant son nouvel horizon

zéro infatigable 



















le cœur devient 

un

dernière pierre d' 

un bosquet persistant 

et d'

une terre de nomades



une fenêtre

une main

un visage un sentiment



la bonté est dure au corps

un esprit inquiet 

ne glisse jamais 

dans le sommeil profond

il a

un corps de pensée complet et symbolique


tous les moyens de transport

témoignent 

du besoin qu' a l'esprit de s'étonner parfaitement


quelque chose doit se déplacer à

une vitesse incroyable


une auscultation

silence archaïque qui gît à l'étouffée au fond des livres

une recherche d'échos 

de résonances entre différents textes

qui fait de la lecture

une activité insaisissable


rumination muette et intime

une pure énigme de la pensée


je montais je montais je rêvais je pensais

mais tout m’oppressait

j'étais semblable à

un malade 

que son terrible martyre fatigue et q'

un mauvais rêve 

réveille lorsqu'il s'endort



ce que l'on est censé savoir un peu à son insu et que l'on sait effectivement tant que personne ne nous demande mais que l'on ne sait plus du tout dès que nous avons à l'expliquer

























jeudi, janvier 26, 2023


cancres

il y a 

les ours blancs et les ours scolaires

qui d'entre vous peut à la fois rire et être sur la cime



écriture

mon vrai pays c'est la page blanche

avec

un long fil d'or





















humanisme


blancs

noirs

jaunes 

toutes les larmes sont salées



beaux-arts


tout 
art tire son origine 
d'

un défaut exceptionnel


vivre

c'est le désastre obscur qui porte la lumière



insomnie

elles sont bien noires 

les pensées des nuits blanches


front

inondé des clartés d'orient




















les difficultés de la vie

de mauvais compromis et de mauvaises habitudes forment une obscurité morale les pièces obscures le fait que nous essayions de faire la lumière sur les causes et les commencements les fenêtres


et nous échouons parce que les causes nous restent cachées en raison du temps long qui s’est écoulé et de la nécessaire prise en compte de circonstances multiples et celles qui sont anciennes appliquées au présent au passé et aux promesses du présent pour l’avenir semblent tantôt contradictoires tantôt inappropriées 


auparavant vous ne pouviez supposer qu’il valait mieux que la recherche et en particulier celle des causes restât infructueuse voulant parvenir à montrer d’une part vos erreurs et d’autre part que vous aviez été forcés à les commettre,mais insupportables sont dans la pleine lumière la laideur et l’indécence





























les armoires regardent le jardin détrempé

de peur

leurs battants 

en pensée rétrécissent


les trois lampes suspendues 

sont sur leur garde

mais les vitres n’expriment rien



















sinon 

peut-être en étant de matière

douée de sympathie pour ces objets

dont elles ne sont nullement les miroirs

et qui semblent des armoires ou des tabourets


et ce n’est que lors de l’offensive de l’obscurité

que pour ainsi dire 

elles déclarent à

une armada d’eau en marche

qu’elles n’abandonnent pas le combat 

de la chambre 


qu’elle n’a nulle raison de chanter victoire

bien que des flaques inondent 

le perron 


et qu’ici 

dans la maison brille la lumière

tandis qu’au dehors il fait sombre

très sombre…


mais 

s’il est silencieux

le vieil homme

c’est qu’en songe

il voit 

dans la pénombre

le monde alentour 

en cet instant

flotter sous ses paupières baissées

















mercredi, janvier 25, 2023


ne rejetez pas 
la faute sur le capitalisme
l'extrême gauche ou l'iniquité de vos ennemis 

évitez de vouloir réorganiser 
l'État avant d'avoir mis de l'ordre dans votre
propre existence 

faite preuve d'un peu d'humilité 

si vous êtes incapable d'imposer 
un peu de paix dans votre maisonnée 
comment voulez-vous diriger 
une ville 


laissez-vous guider par votre âme 

observez 
le résultat durant plusieurs jours 
plusieurs semaines





























au travail
vous commencez à dire 
ce que vous avez sur la conscience 

vous déclarerez 
à votre femme votre mari vos enfants 
ou vos parents ce que vous souhaitez vraiment 
et ce dont vous avez besoin 

tant qu'il vous restera quelque chose à terminer 
vous vous mettrez au travail

quand vous cesserez de l'alimenter en mensonges 
votre esprit finira par s'éclaircir 

lorsque vous cesserez 
de la falsifier par des actes imaginaires
votre expérience 
s'améliorera

vous découvrirez alors 
des choses nouvelles
plus subtiles 
que vous faites mal

cessez également 

au bout de quelques mois ou années d'efforts assidus 
votre vie redeviendra plus simple 

votre jugement s'améliorera 

votre passé se démêlera 

vous serez plus fort et moins amer

vous avancerez vers l'avenir avec plus d'assurance 

vous cesserez 
de vous compliquer inutilement l'existence

il ne vous restera plus que 
la tragédies inévitables de la vie 
mais elles ne seront plus aggravées 
par l'amertume et la tromperie


laissez 

les tâches de la journée se présenter 

d'elles-même


celui qui a 

un pourquoi

qui lui tient lieu de but 

peut vivre avec n'importe quel 

comment


il vaut peut-être mieux 

voyager heureux que d'arriver à destination...



nous créons 

des structures dans lesquelles nous vivons

 

des familles 

des États des nations... 


nous établissons les principes 

sur lesquels ces structures sont fondées et élaborons 

des systèmes de croyances

 

tout d'abord

nous adoptons ces structures et ces croyances 

comme Adam et Ève au paradis


mais le succès nous rend suffisants

 

nous oublions d'écouter

 

nous considérons 

ce que nous avons comme allant de soi

 

nous fermons les yeux 

pour éviter de remarquer que certaines choses changent 

que la corruption s'installe

 

et tout part à vau-l'eau


est-ce la faute de la réalité 

de Dieu 

ou n'avons-nous pas été suffisamment 

attentifs 

?




















tout s'en va

tout revient

éternellement roule la roue de l'être


tout meurt

tout refleuri 

éternellement se déroule l'année de l'être


tout se brise

tout est assemblé de nouveau

éternellement se bâtit la même maison de l'être



















tout se sépare

tout se retrouve

éternellement l'anneau de l'être reste fidèle à lui-même






















à chaque bref instant commence l'être

autour de chaque ici

roule la sphère là-bas


le milieu est partout


le chemin de l'éternité est courbe 




souvent dans l'être obscur habite 
un dieu caché 
et comme 
un œil naissant 
couvert par sa paupière 
un pur esprit 
s'accroît sous l'écorce des pierres 



il enseigne qu'il existe 
une grande année 
du devenir
 
un monstre 
de grande année 
tel 

un sablier 

il lui faut sans cesse se retourner 
pour s'écouler et se vider
à nouveau




crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie à la matière même 
un verbe est attaché 

















respecte dans la bête

un esprit 

agissant


chaque fleur est

une âme 

à la nature éclose


quelle aimable chose qu'il existe des mots et des sons

les mots et les sons 
ne sont-ils pas des arcs-en-ciel
et des ponts illusoires entre ce qui est éternellement 
séparés































un mystère 

d'amour dans le métal repose


tout est 

sensible

tout sur ton être est 

puissant



noms et sons n'ont-ils pas été donnés aux choses pour que l'homme y prenne plaisir .... c'est une douce folie que le langage...grâce à lui l'homme passe en dansant sur toutes les choses...

































formulons-la cette exigence nouvelle  

nous avons besoin d'une critique des valeurs morales il faut remettre une bonne fois en question la valeur de ces valeurs elles-mêmes  et pour ce il faut avoir connaissance des conditions et des circonstances dans lesquelles elles ont poussé à la faveur desquelles elles se sont développées et délacées 


































la morale comme conséquence comme symptôme comme masque, comme tartuferie comme maladie comme mécompréhension  mais aussi la morale comme cause comme remède comme stimulant comme inhibition comme poison 

une connaissance comme il n'en a pas existé jusqu'à aujourd'hui et comme on n'en a même pas désiré


Friedrich NIETZSCHE

Une histoire généalogique de la morale de nos  préjugés moraux  tel est le projet auquel s'attelle Nietzsche 1844-1900 dans La Généalogie de la morale 1887 un de ses livres les plus importants et les plus célèbres rédigé à la suite de Par-delà le bien et le mal 

Nietzsche renonce ici à l'écriture par aphorisme et compose son ouvrage en trois dissertations 

bon et méchant  bon et mauvais

II 

faute  mauvaise conscience 

III

que signifient les idéaux ascétiques ?

par cette généalogie des valeurs morales se trouve dévoilé le travail souterrain de la volonté de puissance à l'oeuvre dans l'histoire des hommes 

ce que Nietzsche offre alors au lecteur qu'il appelle de ses voeux ce lecteur capable de  rumination  ce sont les moyens de s'affranchir de l'idéal ascétique qui  de la religion  a gagné l'art et la science pour pouvoir ainsi surmonter le nihilisme contemporain





voir souffrir fait du bien 

faire souffrir plus de bien encore 


c’est 

une dure vérité


une vieille 

puissante 

capitale vérité humaine 


trop humaine













 

EN PLEIN MIDI


Zarathoustra 

se remit
à courir et à courir 
encore 

mais 

il ne trouva plus personne 

il demeurait seul 

il ne faisait toujours que se trouver lui-même 

alors 


























il jouit de sa solitude 
il savoura sa solitude et 
il pensa à de bonnes choses 
pendant des heures entières 

à l’heure de midi cependant
lorsque le soleil 
se trouva tout juste au-dessus de la tête de 
Zarathoustra
il passa devant 

un vieil arbre chenu et noueux 
qui était entièrement embrassé par le riche amour d’

un cep de vigne
de telle sorte que l’on n’en voyait pas le tronc 
de cet arbre pendaient des raisins jaunes
s’offrant au voyageur en abondance 

alors Zarathoustra 
eut envie d’étancher sa soif légère en détachant 
une grappe de raisin 

et comme il étendait déjà la main pour le faire 

un autre désir 
plus violent encore
s’empara de lui  

le désir de se coucher au pied de l’arbre 
à l’heure du plein midi
pour dormir


c’est ce que fit Zarathoustra  

et aussitôt qu’il fut étendu par terre
dans le silence et le secret de l’herbe multicolore 
sa légère soif était déjà oubliée et 
il s’endormit 

car 
comme dit le proverbe de 
Zarathoustra  

une chose 
est plus nécessaire que l’autre

ses yeux cependant restèrent ouverts 

car il ne se fatiguait point de regarder 
et de louer l’arbre et l’amour du cep de vigne

mais
en s’endormant
Zarathoustra parla ainsi à son cœur 


silence


silence 


le monde ne vient-il pas de s’accomplir 


que m’arrive-t-il donc 



comme
un vent délicieux 

danse invisiblement 
sur les scintillantes paillettes 
de la mer 
léger léger 

comme 
une plume 

ainsi le sommeil danse sur moi


il ne me ferme pas les yeux
il laisse mon âme 
en éveil

il est léger 
en vérité 
léger
 
comme 
une plume


il me persuade 
je ne sais comment 


 
il me touche intérieurement d’
une main caressante, 
il me fait violence. 

oui 
il me fait violence 
en sorte que mon âme s’élargit 


comme elle s’allonge fatiguée
mon âme singulière 



le 
soir 
d’

un septième jour 
est-il venu pour elle en plein midi 



a-t-elle erré trop longtemps déjà 
bienheureuse
parmi 
les choses bonnes et mûres 



elle 
s’allonge 
longuement 

dans toute sa longueur 



elle est couchée tranquille
mon âme singulière 

elle a goûté trop de bonnes choses déjà 
cette tristesse dorée l’oppresse 
elle fait la grimace


comme 
une barque 
qui est entrée 
dans sa baie la plus calme  

elle s’adosse maintenant à la terre
fatiguée des longs voyages et des mers incertaines 

la terre 
n’est-elle pas 
plus fidèle que la mer 



comme 
une barque s’allonge 
et se presse contre la terre 

car alors il suffit qu’
une araignée 
tisse son fil de la terre jusqu’à elle 
sans qu’il soit besoin de corde 
plus forte


comme 
une barque fatiguée 
dans la baie la plus calme  

ainsi 
moi aussi
je repose maintenant près de la terre fidèle 
plein de confiance et dans l’attente 
attaché à la terre 
par les fils les plus légers


ô bonheur 



ô bonheur 



que ne chantes-tu pas 
ô mon âme 



tu es couchée dans l’herbe 

mais voici l’heure secrète et solennelle
où nul berger ne joue 
de la flûte


prends garde 


la chaleur du midi repose sur les prairies 

ne chante pas 

 

garde le silence

 

le monde est accompli


ne chante pas 
oiseau des prairies 
ô mon âme 


ne murmure même pas 

 

regarde donc

silence 


le vieux midi dort
il remue la bouche  

ne boit-il pas en ce moment 
une goutte de bonheur 


une vieille goutte brunie 
de bonheur doré
de vin doré 

 

son riant bonheur 
se glisse furtivement vers lui 

c’est ainsi 
que rit 

un dieu 


silence 


combien 

il faut peu de chose pour suffire 

au bonheur 

 

ainsi disais-je jadis 
me croyant 
sage

mais 
c’était là 
un blasphème 

voilà 
ce que j’ai appris maintenant 

les fous sages 
parlent mieux que cela


c’est ce qu’il y a 
de moindre 
de plus silencieux
de plus léger
le bruissement d’

un lézard dans l’herbe 
un souffle
un chutt 
un clin d’œil 

c’est la petite quantité
qui fait la qualité du meilleur bonheur 

silence 



que m’est-il arrivé  

écoute 



le temps 
s’est-il donc enfui 



ne suis-je pas en train de tomber 

 

ne suis-je pas tombé 

écoute 

 

dans le puits de l’éternité 



que m’arrive-t-il 


silence 

je suis frappé 

hélas 

au cœur 

au cœur  

ô brise-toi

brise-toi 

mon cœur après 

un pareil bonheur 

après 

un pareil coup 


comment 

le monde ne vient-il pas de s’accomplir  

rond et mûr  

ô balle ronde et dorée

où va-t-elle s’envoler 

est-ce que je lui cours après  

Chutt 


silence

et en cet endroit 

Zarathoustra 

s’étira et il sentit qu’il dormait


lève-toi 

se dit-il à lui-même

dormeur  

paresseux  

allons

ouf 

vieilles jambes  

il est temps

il est grand temps 

il vous reste encore 

une bonne partie du chemin à parcourir


vous vous êtes livrées au sommeil 

pendant combien de temps 

pendant 

une demi-éternité 


allons

lève-toi maintenant 

mon vieux cœur 

combien te faudra-t-il de temps

après 

un pareil sommeil 

pour te réveiller 


mais déjà 

il s’endormait de nouveau 

et son âme lui résistait et se défendait et se recouchait 

tout de son long 


laisse-moi donc  

silence 

le monde ne vient-il pas de s’accomplir  

ô cette balle ronde et dorée 


lève-toi

dit Zarathoustra 

petite voleuse 

petite paresseuse 

comment  

toujours s’étirer 

bâiller 

soupirer

tomber au fond des puits profonds 


qui es-tu donc 

ô mon âme 

et en ce moment 

il s’effraya 

car 

un rayon de soleil

tombait du ciel sur son visage


ô ciel au-dessus de moi

dit-il avec 

un soupir 

en se mettant sur son séant 

tu me regardes 

tu écoutes mon âme singulière 


quand boiras-tu 

cette goutte 

de rosée 

qui est tombée sur toutes les choses de ce monde

quand boiras-tu 

cette âme singulière 


quand cela 

puits de l’éternité 

joyeux abîme de midi qui fait frémir 

quand absorberas-tu 

mon âme en toi 


ainsi parlait Zarathoustra et il se leva de sa couche au pied de l’arbre comme d’une ivresse étrange et voici le soleil était encore au-dessus de sa tête

On pourrait en conclure avec raison qu’en ce temps-là Zarathoustra n’avait pas dormi longtemps


























mardi, janvier 24, 2023


dans ces pièces obscures 

où 

je passe

des jours oppressants

j’erre sans trêve

pour trouver 

les fenêtres


en ouvrir

une me serait consolation


mais les fenêtres sont introuvables 



















ou bien 

je ne puis

moi 

les trouver


et mieux vaut 

peut-être n’en pas trouver


la 
lumière 
serait 

une tyrannie nouvelle

et qui sait 
ce qu’elle révélerait d’inconnu



il y a 

des livres 

il y a 

des langues qui existent 

et qui supposent 

une structure sociale

et 

une société 

toutes différentes 

de celles qui accueillent ces livres 



la maison à l’écart 

résiste à la boue

estompée 

dans l’étendue solitaire

à laquelle 

elle est liée

par sa fumée 

et la vue 

de sa fenêtre



















dimanche, janvier 22, 2023






Pluton 

sur le degré anarétique du 

Capricorne avant de passer dans le 

Verseau

























le 29e degré 

est appelé anarétique et il est 

un degré crucial

degré entre-deux

à la fin d’

un cycle et à l’aube d’un nouveau


dans ce degré critique 

il y a 

un  appel de la dernière chance

un désir impérieux et inconscient

d’acquérir 

une maîtrise 

et/ou 

d’intégrer 

un  apprentissage 


la leçon ne peut être ignorée de nouveau 

dans la présente incarnation


il 

faut faire face à la 

musique

!

















  


dimanche, janvier 15, 2023


Je n’aime pas 

que mon prochain soit trop proche de moi 


qu’il s’en aille 

au loin dans les hauteurs 

!

sinon 

comment ferait-il pour devenir 

mon étoile 


?

















nous autres 
oiseaux nés libres 

où que nous allions 

tout 
devient libre et ensoleillé autour 
de nous




je suis un fleuve

je descends 

par 

les pierres larges


je descends

par 

les roches dures


par 

le sentier dessiné 

par 

le vent


il y a 

des arbres 

autour de moi assombris 

par 

la pluie



*



il m'est odieux 

de suivre autant que de guider

obéir 

non 

jamais 

et jamais  gouverner 

!


qui n'est à soi-même 

terrible


à nul autre ne saurait inspirer

la terreur 


et 

seul 

qui l'inspire 

sait guider les autres


déjà 

il m'est odieux 

de me guider moi-même 

!


pareil 

aux animaux sylvestres et marins

j'aime 

à perdre mon temps


à m'accroupir 

en quelque labyrinthe charmant





enfin 

de loin 

me rappeler peu à peu 

au logis 


pour 

revenir à moi et moi-même 

me séduire


















Chants cartographiques des grues des dunes


en terre mexicaine

elles ont redéployé les cartes

écrites pour elles dans le 2è monde

sous lumière bleue parlées en voix bleues

les grues apprirent 























les chants 

qui guident dans les mondes à venir


chants nommés 

cartes en leur gorge spiralée

dans le monde bleu ont dansé avec Vent

qui chérissait ces êtres à plumes

lors il moula et façonna leurs corps

leur enseigna 

à chevaucher son souffle

quand conflits divisaient le monde bleu

les grues 

rassemblaient leurs chants leurs cartes

et s’échappaient vers les étoiles

atteignant le Monde Scintillant

une grand-mère sème 

un pollen pour leur retour annuel


dans le mois 

des Petits de l’Aigle elles trouvent leur voie

vers 

un cours d’eau qui s’enrubanne

par les champs de maïs et les peupliers noirs

au long des autoroutes et des câbles électriques


voici 

qu’elles me rappellent maintenant

au pays de la rivière à coquilles de lune

ainsi je poursuis leurs traces jusqu’aux flots

suis debout dans le vent froid

les admirant avec

humilité

car elles voyagent pour moi aussi




Dééł Biyiin


Nakai bikéyadi

kéyah be’elyaaígíí ‘ąą’anáádayiilaa

Ni’Hodootł’izhdi ba’alyaa

Dootłizh bee ndeezdiín dóó bizhí dootłizh

Dééł Biyiin yída holą́ą́’dóó kéyah be’elyaaígíí dayiizhi’

Ni’Hodootł’izhdi Déél Niyol yił daa’oolzhiizh

Niyol Déél bil nizhóní

Áko Niyol Dééł bits‘iis nizhónígo yá ‘ayiilaa

Náhodiina’go Ni’Hodootł’izhdi ałhinaadiijéé’

Déél dabiyiin dóó dabi kéyah be’elyaaígíí ndeidiinil

sǫ́ jígo adaazt’a’

Ni’ Hodisǫ́sgó

Amásání léi’tahdidíín nayiinííł

‘Atsá Biyáázh bich’į́’ anáánaalzhiizhgo

Déél tooh nlínígo ‘anáá’iisdee’’

Dá’ák’eh dóó t’iis biládi

Atį́į́n dóó béésh na‘azt’í biládi

K’ad dashijoozhí

Moonshell tooh nlínídidéé’

Áko Deeł bikéé’yishaał tohgi

Niyol k’az bii’sézį́

‘Ílį́k’ehgo

Díí shaa’alyaa

Biniinaa ‘akǫ́ sézį́


Laura Tohe (née en 1952) est une écrivaine et universitaire amérindienne. Sa langue maternelle navajo, avec ses complexes modes de verbes et classes de mots, ses longs vocables agglutinants et légers coups de glotte marqués d’apostrophes, est parlée dans le sud-ouest des USA par 167.000 personnes et enseignée dans certaines écoles. Ce poème, très musical en navajo, est typographié centré pour évoquer la fluidité de l’eau ou du vol. Il décrit (et accomplit) comment des chants et mythes (réactualisés en poème) peuvent participer d’une préservation culturelle pour une ethnie au langage rare et précieux. Et peut-être aussi d’essayer de nous dire quelque chose sur le respect de la biodiversité avec la perspective « guérisseuse » des Navajos.























André du Bouchet et J.-M. Reynard 
Regard de l’indifférencié
 
correspondance 1977-2001 
le Bruit du temps


































C’est au cours de l’hiver 1976 que Jean-Michel Reynard, recommandé par Jacques Dupin, rend visite pour la première fois au poète André du Bouchet, de vingt-six ans son aîné. 

S’ensuit, dès le printemps 1977, une conversation épistolaire intense, de maître à disciple, qui ne prend fin qu’avec la mort de du Bouchet, une vingtaine d’années plus tard. 

C’est Reynard qui en fixe les règles : il veut confier au poète « un écho, comme un acte, aussi, de [leurs] rencontres, une réflexion qui persiste » (27 octobre 1977). 

Cette réflexion, il la mène presque seul jusqu’à son terme, du Bouchet intervenant seulement lorsqu’il pense pouvoir apporter une précision ou développer les impressions qu’on lui prête. 

L’enquête exigeante de Reynard, à mi-chemin de la littérature et de la philosophie, est à la fois d’un lecteur, qui connaît sa puissance de critique, et d’un écrivain à ses débuts, qui cherche douloureusement sa voix à travers une autre ; tout « supplétif » de du Bouchet qu’il se sent, il se fraye néanmoins, peu à peu, un chemin vers une « langue juste ». 

De son côté, le plaisir que le poète manifeste aux échanges aura dépassé le simple fait d’être bien lu. 

Comme l’explique Clément Layet, Reynard vient pallier l’impossibilité d’André du Bouchet de faire retour sur ce qu’il a écrit : « Pour ce qui est d’une difficulté à revenir sur ses traces, je la ressens moi-même comme absolue. » 

D’où le « sérieux coup d’oxygène » quand il découvre les commentaires rétrospectifs de Reynard : « Rien de ce qui n’aura pas été tout à fait dit ne vous échappe, et avec quelle précision vous savez localiser à un degré de conscience qu’il ne m’est jamais donné d’atteindre, ce que je ne cesse d’entrevoir de façon désordonnée ou confuse » (18 décembre 1984) ; 

« Le propre de vos pages splendides, cher Jean-Michel, c’est de me permettre de relire au fil des jours cinq ou dix fois, comme je le fais, la même phrase – en me trouvant, par ce qu’elle apporte et dérobe, toujours placé devant elle pour la première fois. » (2 janvier 1995) 

Ce qui frappe aussi dans ce choix de près de deux cents lettres, c’est qu’à aucun moment l’un des épistoliers ne raconte sa vie quotidienne ni même ne se livre à des confidences susceptibles de remettre en cause le parti-pris esthétique d’André du Bouchet, qui s’est toujours efforcé d’effacer dans ses livres tout repère biographique, au point de vouloir « écrire aussi loin que possible de [lui] ». 

Les rares allusions intimes auxquelles les deux amis s’abandonnent sont vite ravalées ou transposées sur un plan impersonnel, celui des grandes questions sur le langage et les rapports mystérieux qu’un poète entretient avec la peinture. 

En s’écrivant, du Bouchet et Reynard ne quittent jamais le domaine profond, celui d’où naissent les poèmes.
































le fait que tout devienne finalement 

expérience vécue

toujours plus intense 

toujours plus extraordinaire  


un vécu

sans cesse en train de s'exclamer plus fortement 

que tous les autres
























le vécu

genre fondamental de la représentation préalable de tout ce qui est de l'ordre de la fabrication et de la manière de s'y tenir  pour tout un chacun l'espace public où il rencontre le mystérieux c'est-à-dire ce qui excite provoque étourdit et ensorcelle 


bref 

tout ce qui rend nécessaire 

l'ordre 

de la fabrication


*


il y a bien ça et là 

sur terre une espèce de prolongement de l'amour dans lequel cette aspiration avide qu'éprouvent deux personnes l'une pour l'autre fait place à un désir et à une convoitise nouvelle à une soif supérieure et commune d'idéal qui les dépasse  

mais 
qui connait cet
amour

qui 
l'a vécu



son 
véritable nom 
est 

amitié
















Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux , Face aux verrous.

Du "Dao" originel
du commencement du réel
des signes célestes
des formes terrestres
des règles saisonnières
de l'examen des choses obscures
des esprits essentiels
de la chaîne originelle
de l'art du maître
des évaluations fallacieuses
de l'équivalence des moeurs
des résonances du "Dao"
de l'inconstance des choses
des paroles probantes
de l'utilisation des armes
montagne de propos
forêt de propos
du monde des hommes
du devoir de se cultiver
de la synthèse ultime


"ô le plus violent paradis"

Libellés

" " (3x4) * & # 111 12 14 24 33T 3X3 4 5 64 64 fleurs de montagne 8 80fleurs A A.a.H A.L. A.R7 A.S. A1 A10 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9 AB ABDL Abécédaire Aboulafia Abréviations Abrüpt Abruzzo ACC Acker acronyme Actis Actualités ADBP Adorno ADR Adrénaline ADUMC Advaita Agamben Agenda AgnèsMartin Agrafe et boite AIR Air du temps Akhmatova Alain de Lille Alan Davies Albiach Alchimie Alechinsky Aleph ALF Alferi alien Alina Reyes ALTH AM Amande Amor fati AN Anagrammes Anaphore Anaximandre Anders André Breton André du Bouchet André Velter Andy Goldsworthy animal animation Annick Ranvier Annonciations Anthologie Antin David AP Aphaïa aphorismes Apollonios Appelfeld Approche APUMM APZ Arago Aram Saroyan Arbres ArgentOr Aristote Arp Arseguel Art sacré ARTHAUD AS ASDMI Ashbery ASLEND Assez Astrologie Atlantide attente Aurélien Barrau Aurore Automne Auxméry AVB Avec Avent AW axiologie Axiomes Azam B B.Celerier Babel Bachmann Baies Baigaitu BAM Banal Bandeaux Barque Barré Barry Lopez Barthes Bashô Basque Basquin Bataille Battala BAZAR BDLE BDLF Beaufortain Beckett Beckford Benedetto Bénézet Benveniste Bergounioux Bernstein bête Bhattacharya bibliographie Bibliothèques bientôt Bimot Binet bio BioMobiles Biopsies Bishop BISSES1 Bivouac Blackburn Blaine Blanc Blanchot Blanqui Blaser Blau Duplessis Bleu Bobin Bochner Bohm boisflotté bord de terre Borges Bouddha Bouthonnier Bozier Brautigan Bretagne Bribes Briciole bricoleur Broodthaers Bruckner Bryen BSRM Butor Byron C C.C C.E.T C.F. C.Olson çacest café Camino Campo Cantos Capital Capricorne Captures Carl Andre carnet Carson Carte postale Cartes et globes Carver Casas Cavale cavernes Cazier CCB CCEM CDLP CDLRP CDMDCDD CDN CDRSLS CDS ce ce qui est ceci cela Céline Celui Cendras cequej'aime Cerbelaud cercles Cerf Ceux Cézanne CGJ CH5 chaman Champs chant1 Chants et Poésies Chappuis Char chartres Chartreuse Chaton Chemins ChenZhen Chladni Choeur Choisir Chômei Chose Christian Dotremont christo Chu-Ta Ciel Ciel profond Cioran Circé citations civilisations CL Claude Favre Claude Simon Clausewitz CLBC Climat Closky Clouscard CMDOT Code Cole collages coller Collines collobert Combines Côme comme comment Compact compostelle conscience constitution contingence contre conversation Copier Corbeau corpus Cortazar couleur covid CP Cravan Creeley CS.PAP CSB CSMM Cummings cut Cut 1 CV cycle CyT Dada DALA Dans Danse Dao Dates DCPC DDLR de De Vries Decout definition définitions DEGAULLE Deguy Deleuze Delillo délires Démocrite Denis Roche Déplacement Dérive Derrida Des Déserts Désir Détournement DETQC Dextre DFRC DH DI Diable Dickinson Dillard Diogène Divers DJLC DLADLS DMI DMOAM Domerg Donne Dryas DSDLDS Duchamp DUM Dumond Duncan Duras Durer Duvauroux DVDC Dworkin E E.Baer E.C E.E. E.O E.P. EA EAIO EB écart énigme Echenoz échos Echos L.A. Eckhart Tolle Eco Ecosse écoute écritures Eddas EDG EDLCDS EDLF Edmond Jabès EIJS elle ELLEDIT ELLELL Elles Ellul Empédocle EN ENCORE encres et musique Encres et peintures Ennéade EnSof Entre entrelacs environnement Eons EPE épiphanies épistémologie EPLA ère ERRER Escher ESE Eshleman ESPA Espace Espitallier essais été Etel Adnan Etna étoile Etymologie Eucharistie Euler évangile Eventail Exergue F F.A. F.EAA F.O F.Pirates FAA Fable faits FAJ Faune Fayçal Fengliu feu Films FiniSol Finkielkraut FIVE Flore fmr FNAR Foligno Forest Foucault Fourcade Fourier FP FQPCC Fractales Fragme Fragments France François Cheng Frappat Frémon Fréquences Fugue Fuji G.C.L. G.Luca G.R.I Gary Snyder GB GDLMC GDT GEGO genese Genet Genji géométrie géophanie Géopoésie Gervais Geulincx Gif Giffard Giovannoni Girard Giraud Giroux Gizzi Gleize Glossaire GMH Gnoséologie Gobenceaux Godard Godwin Goethe Gombrowicz Gongora Goodman Nelson GPDB GR54 GR70 GR91 Graal Grâces Gramm gris Grothendieck Guesdon Guy Debord Guyau Guyotat GWFH H H.D. H.P Hadot Haenel haïku Hamish Fulton Hamon Harms Harrari Hart Crane Hausmann HE Heaney Hécate Hegel Heidegger Henri Michaux Henri Thomas Herbes Herta Müller Hésiode Hesse Heures hexagrammes HFSR HHPC Hikmet Hillesum Hiroshi Yoshida Histoire HN HO Hocquard Hofmannsthal Hohl Hölderlin Hominidés homonymies Houellebecq HR. HRC HSCDLAE HTH Hubin Hugo Ball Huguenin Hume HV Hymnes orphiques Hypérion Hypnos i I remember I.P-B. ici IDLR Igitur il Illuminations illuminer illuminisme ILVLA ilya immédiat immédiatement Impensable impératif imperceptible Impresses Index individu Infini Infinitif initiales inquiétude Insectes installation instant Internet Interrompre invisible Irwin Ishihara Isidore Isis isolato Issa italiques Ivsic J-P Michel J.J.F.W. J.J.U. J.L.P Jaccottet jaime Jakobson Jardin JAZ JBE JCERDM JDLF JE JE & Jean jean Daive Jean Michel Lou JELRLT Jesuis Jésus jeu JHN Jirgl Joan Mitchell John Cage Jouffroy jour jour17 Journal Jours jours17 Jousse JR Juarroz Jullien JYL K.G K.K Kabîr Kafka Kairos Kaplan Kapoor Kathleen Raine Katué Kawara Kay Ryan KDCN KDICK Keats Kenneth White Kerouac Khazar Khlebnikov Kiarostami Kingsley Kircher KK KLTDD koan Koons Koshkonong Kosuth KOUA Kuhn Kundera Kunitz Kybalion L.D. L.R.des Forêts L.S L'EI La Croix La parole de l'autre La vie de la montagne labyrinthe lac Lacs LADR Laforgue Lagopède LALELES Lamantin LAME Lapiaz Laporte Roger Larry Eigner latin Laugier Laurent Margantin LBA LCC LCD LCDI LCDP LCI LCR LCS LDB LDLH LDMC LDR LDS LDV Le Clézio Le Livre Le poème LEC LECDF LECLA Lectures LEE Lee Ufan légende Leibniz Leibovici Leili Anvar lensball lepoète Les eaux Les empereurs Les fils Les oiseaux lesoi Lespiau Lessing Lettres Lev Rubinstein Lex1 lex2 lex3 lex5 lex7 lex8 Lexie LFDH LFDLP LFDP LFDRT LFMR LFQ LGD LGDFASP LGDLM LGDP LGPDB LGS LGTDLP LGVDLH LHDD LHS lieux Lieux-source Ligne7 lignes Lionel André éclats Lionel André éditions Lionel André encres Lionel André photographies Lionel André randonnées LIQV Lisa Cairns listes livrelit LJDP LLDLI LLDME LLDO LLDP LLDQ LLL LMDLE LMDM LMV LO LOAN LODL LOGOS lois London Lorand Gaspar Lorenzo Menoud Louise Bourgeois Louise Glück LPC LPDLE LPDP LPI LQDLE LRDD LRDT LSDA LSDS LSDV LSMT LTDS LTO LUELADC Lune Lupasco Lus & Mus LV; LVB.TDSDC LVDDP LVDT LVESO LVLTDLO LVMDE Lyn Hejinian Lynn Schwartz M M.Caron M.Craig-Martin M.S.M M.Trinité Ma Macedonio Fernandez Machado Maestri Maggiore Maïakovski Mains maintenant Mais Mallarmé Malrieux Mandalas Mandelstam Manganelli Manifeste Manon mantra Manuel Joseph Manzoni Map Marchand Marcheurs Marelle Marie Martin Ziegler Marx Masao Yamamoto masque Massera Matinaux Matsui Matta-Clarck Matton Mauguin maximes MBK MBO MC McCord MCH MDC MDLADLE MDLF MDOU MEC Mécanisme Méditations Meillassoux Mélusine mémoire Memories Menus Meraviglia Merci Mercredi Mercure Merton Thomas messages Métamorphoses Métaphysique Métis Metro MFRC MG Michon micro microcosme mieux Millet Milton Mina Loy Misrahi Miura ori MJNYCR MK Monostiques Monosyllabes Montagnes et Glaciers Montagnes poèmes Montaigne Montale Monteiro Moore Morris mot mots Moving mp3 MPUSPM MSerres MTAS Murphy Murs et Fenêtres Muscle Musil Musique MWLG Mystères MZD N N.M Nabokov Nadja Nagori Nancy Napoli Narnia Nassim Haramein Nathaniel Tarn Nature Nauman NDBDP NDDP NDLT Neiges Neil Mills Nerval neuf Nice Niedecker Nietzsche Nirupana NLJNLH NOBUO noeuds Noguez Noir nOmbres Norge NOTEPAD Notes-Book Notes-Rapides Notifications NOUS Nouveautés Novae Novalis Novarina NP NPhS Nuages Nuits O.Pé objets Objets d'Amérique Oblomov Ockham Octaèdre ODIN ODSI œil OELDT Ogadine Olivier Cadiot OLR OM ON ondes Onfray onthologie Opalka Oph. 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SDM Sel selon SELP Seneca Sengaï SGM Shakespeare Shitao Shiva Shônagon SI Sicard signal Signes Signets Sikelianos SILENCE Silesius Silliman Simmel Simon Cutts Sinclair singularité Situation Sivan six SJDC Skalova Ski soleil solénoïde Solutré Sommeil Sonnets Sons Sor Juana Sôseki Soto Soufre Soulages Souligne Sous le Pas SP SPHS SPiced Spicer Spinoza Spira spirale sport SPRCGB SPSLSA Squires SSM Stéfan Stein Steiner steppe Stromboli Structure Suarès SUBHDLH Suchère Suel suite Sun Tzu sur Suso Swensen Synchronicité synonymes Synopsis T T.A T.C T.R T.S.Eliot Tabarini Takis Tanizaki tantôt TAOPY Tardy Tarkos Tchékhov TDQ TEL Temps Temps probable TeneT Tétralemme TEXTES Thalès Thé Théorie Tholomé timbres TINTIN Tissu Titres TLP TN Tocqueville Todtnauberg tomates TOPOS Torque Toscane Toujours TouT TP TP.BN Traces Traduire Trains TRICTRAC Triste époque Tsvetaeva TT TU Tumulte Tweets Typoésie u.p.d.d.v UCDD UJAAB UJAJS Ukraine ULDLLA Ulysse UMP UN UNM unmot UPSA usura UVD V V.I. V.Kh V.P. 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