.
1.5.2.6.3.7.4.8.
.1.9.2.10.3.11.4.12.1.13.2.14.3.15.4.16.
.1.17.2.18.3.19.4.20.1.21.2.22.3.23.4.24.1.25.2.26.3.27.4.28.
.
1.29.2.30.3.31.4.32.1.33.2.34.3.35.4.36.1.37.2.38.3.39.4.40.1.41.2.42.3.43.
.4.44.
.
1.45.2.46.3.47.4.48.1.49.2.50.3.51.4.52.1.53.2.54.3.55.4.56.
.
1.57.2.58.3.59.4.60.1.61.2.62.3.63.4.64.1.65.2.66.3.67.4.68.1.69.2.70.
.3.71.4.72.1.73.2.74.3.75.4.76.1.77.2.78.3.79.4.80.1.81.2.82.3.83.
.
4.84.1.85.2.86.3.87.4.88.1.89.2.90.3.91.4.92.1.93.2.94.3.95.
.4.96.1.97.2.98.3.99.
.
4.100
Si, de tout temps, on a su que la valeur des chiffres excédait l'arithmétique, ce n'est pas seulement parce que l'arithmétique est apparue bien plus tard. C'est parce qu'on n'a jamais ignoré que les chiffres suivaient leur propre course.
- le Un. On a le droit d'avoir une certaine antipathie pour lui,
et le désir de le repousser par l'exil.
- le Deux. Il évoque le double, la duplicité, et aussi l' entre-deux.
- le Trois. Il y a eu une mode du trois dans les années 70 ou 80 (la dialectique, la loi).
Elle semble s'effilocher, laissant place aux chiffres suivants.
- le Quatre. La tradition fait venir certaines choses par quatre. Par exemple : les quatre éléments, les quatre niveaux d'interprétations du texte et les quatre rabbins du Pardès, le daleth (quatrième lettre hébraïque). Alors que le trois semble unificateur et clôturant, le quatre est ouvrant. Pour Derrida, c'est le chiffre de la dissémination. Un des quatre côtés est visible (comme dans la représentation classique) et aussi invisible (c'est le sens du mot daleth).
La tradition soutient que le monde a été créé par 3 choses :
le livre (sefer-espace), le chiffre (sefar-temps) et le récit (sipour-parole).
La beauté de la lettre (Sergueï Dmytryk, 2007)
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