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J'ai fui ces murs.
Je suis assis près d'une tache de neige,
sous les frênes du ruisseau,
sans une pensée.
Ma paume flatte la laine
d'une touffe de pulmonaires.
Un bleu nouveau
fleurit soudain sur l'eau vivante.
Un merle hésite,
invente le premier chant du monde.
Le temps de l'adieu n'est plus.
Le temps de la salutation commence.
J'ai fui ces murs.
Je suis assis près d'une tache de neige,
sous les frênes du ruisseau,
sans une pensée.
Ma paume flatte la laine
d'une touffe de pulmonaires.
Un bleu nouveau
fleurit soudain sur l'eau vivante.
Un merle hésite,
invente le premier chant du monde.
Le temps de l'adieu n'est plus.
Le temps de la salutation commence.
( Gustave Roud )
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