Vous passez à côté des fleurs. Vous n'écoutez pas les oiseaux. Vous êtes incapable - je rappelle Heidegger en passant, à juste titre - de laisser un arbre là où il est. Cela doit être rappelé au lecteur qui, au lieu de passer son temps à calculer des combines et des inutilités, devrait se demander si, au moins une fois par jour, il a laissé un arbre où il est et une fleur dans son "sans pourquoi".
°
Philippe Sollers
Grand beau temps
L.A. photographie, la forêt des Carroz,mars 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire