Maintenant m'asseoir avec toi, un seul instant. Pour éprouver la conscience absolue que tu es là, que je te regarde. Aussitôt tous les nerfs se détendent, tous les noeuds se desserrent. Un chemin s'élargit, grand ouvert.
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Un, un.
Regarder ce spectacle en étant le spectateur, ou chercher l'oeil du spectateur en étant le spectacle : ce n'est plus la peine de s'en soucier.
(...) Ton moi est aboli. Comme tout s'efface si brusquement. Et cela dans quelle joie simple, spontanée ! Immense !
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Immense.
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lokenath bhattacharya, la couleur de ma mort,
éditions fata morgana. 1999
illustrations de
Jean-Gilles Badaire
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