Vingt-quatre heure, l'été
encres de Jean Muratéditions Lettres vives
. Il y a dans tout poème une bouche obscure, muette, qui compte. Et ce qu'elle compte, c'est l'irréversible qui revient. Elle dit ce qui est là et n'y est pas, ce qui s'éloigne, ce qui s'approche. Elle est la bouche du présent.
Chaque heure est un poème, chaque poème une heure. Un voyage de l'infime - éclats, fils, feux, fraîcheur, moiteur des corps... Vivacité, violence, naissance et mort, un passage de l'insaisissable...La voix de ce qui se tait mais insiste... Le compte de ce qui ne s'ajoute pas mais recommence
J.A.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire