Les chemins qui conduisaient à ce pays boisé et hostile, parsemé de quelques clairières à peine défrichées étaient tous en pente puisqu'ils prenaient naissance dans les vallées environnantes à une centaine de mètres plus bas. Venant de l'Est ils gravissaient l'escarpement qui surplombe la vallée de la Moselle, venant du Nord ou de l' Ouest ils escaladaient les hauteurs qui dominent la vallée de l'Orne et depuis le Sud ils franchissaient les dépressions du val de Gorze et les fonds qui rejoignent l'Orne. Pour un voyageur matinal venant de Metz, de Saint-Pierremont, ou de Gorze et se rendant à Sainte-Marie ou à Mallancourt le voyage durait pratiquement la journée et s'achevait, au bout d'une pénible grimpée d'un chemin caillouteux et difficile, le soir, sur la Montagne.
octobre 2009
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