faire passer par ses pieds l'immensité
de l'éboulis
respirer des heures les cailloux
en les avalant longuement
le marcheur n'est plus sur l'éboulis
il est l'éboulis
.
Ah ! vous l'aimez la montagne
vous aimez manger le cailloux
.
sous le Pic de Bure, octobre 2009
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