L.A. photographie, les pins les rochers, juin 2009
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J'ai toujours vu dans le pin un arbre tragique. La torsion dure et violente des branches, la toison dure, les aigrettes de sabres minuscules en guise de feuilles... Aucune concession à la mollesse végétale, mais le goût du terrain sec, caillouteux , de la pierre à fusil, de la vie brûlante, quelque chose de calciné, comme l'incarnation d'une idée sauvage de l'amour...
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Julien Gracq
un beau ténébreux
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