noce éperdue
fleur bois mortet vaine
nos espoirs naissent par l'infinimourir même
où adorer
jusqu'à la finen verdure qui se fend d'être
°
Alice Nez
l' aube insiste
éd. L.Mauguin
°
mourir même où adorer jusqu'à la fin en verdure qui se fend d'être
.
Si j'étais oiseau
il me faudrait aussi chanter avec ma gorge rauque
cette terre battue par la tempête,
ce torrent où déferle sans cesse notre révolte,
ce vent qui n'en finit pas de souffler,
et l'aube, d'une telle douceur, qui vient des forêts...
Après quoi je mourrais,
et mes plumes elles-mêmes se fondraient dans le sol...
Après avoir trop aimé cette terre,
j'ai souvent les yeux emplis de larmes.
°
Avec Ai Ts'ing ( né en 191O)
1 commentaire:
Madurar, endulzar
el fruto, abdicar
de la rama, mezclarse
para siempre, con
la tierra
Mûrir, adoucir
le fruit, abdiquer
de la branche, fondre
pour toujours, avec
la terre
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