corps et biens
les ténèbres
y mourir
ô belle flammèche y mourir
voir
les nuages
fondre
comme la neige et l’écho
origines du soleil et du blanc
pauvres comme Job
ne pas
mourir
encore
voir durer l’ombre
naître
avec le feu et ne pas
mourir
étreindre et embrasser
amour fugace le ciel mat
gagner les hauteurs
abandonner
le bord
qui sait
découvrir
ce que j’aime
omettre de transmettre
mon nom aux années
rire
aux heures orageuses
dormir
au
pied
d’
un pin
grâce
aux étoiles semblables
à
un numéro
mourir
ce que j’aime
au bord des flammes
je suis
plus heureux que la mousse
la mousse n’a pas de cheveux moi
j’ai
une chevelure
d’aube et de beurre frais
inutile de dire que les grenouilles
s’en foutent
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