combien
ce
qui nous arrive est
d’
un seul tenant
combien
chaque chose est liée
à
l’autre
et
s’engendre
et
grandit
et
se forme d’elle-même
il
nous arrive
de
reposer
dans ce réseau
de
forces
et
d’influences
où
les étoiles se sentent en sécurité
la grande
solitude intérieure
aller
en soi-même
et
ne rencontrer
pendant des heures personne
Alors
on
trace la route
on
la vérifie par
l’allant qu’elle imprime
en
épouse
la houle étirée
les bords
les herbes hautes
leur inclinaisons lentes
trois fois
elle semble finir
replonge
en se soulevant légèrement
se
dégage à
l’œil
dans les cimes
l’
entonnoir robuste
d’
un château d’eau
la découpe
graphique de ses contours
gris
partout autour
la liquidité des étendues planes
l’impression de dilatation que la perspective
enivre
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