Car la marche est par elle-même monotone. Ce n'est pas " intéressant " et les enfants le savent. Au fond, marcher, c'est toujours pareil : mettre un pied devant l'autre. Mais le secret de cette monotonie, c'est qu'elle constitue un remède à l'ennui (...) En marchant, il y a toujours quelque chose à faire : marcher. Ou plutôt non, il n'y a plus rien à faire parce qu'on marche justement, et dès qu'on se rend à tel endroit ou qu'on accomplit tel parcours, il reste seulement à avancer. C'est une évidence plate comme le monde
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sur le chemin entre les Cours et les Outards
décembre 2009
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Avec F. Gros, marcher une philosophie
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