Sulla parete ovest di pomeriggio arriva
il sole e scalda l'osso occipitale.
Da centinaia di metri vado sopra centimetri
la faccia contro il muro.
I prismi di quarzite nella pietra dolomia
appuntano spilli di luce biancospina dentro gli occhi.
Due lacrime lubrificano il dorso della mano.
In fondo al diedro il cielo s'avvicina,
ancora una spaccata e lo scavalo.
//
Sur la paroi ouest de l'après-midi arrive
le soleil et il réchauffe mon os occipital.
Depuis une centaine de mètres j'avance sur des centimètres
le visage contre le mur.
Les prismes de quartzite dans la pierre dolomie
piquent des aiguilles de lumière aubépine dans mes yeux.
Deux larmes lubrifient le dos de ma main.
Au bout du dièdre le ciel s'approche,
encore un grand écart et je l'enjambe.
°
il sole e scalda l'osso occipitale.
Da centinaia di metri vado sopra centimetri
la faccia contro il muro.
I prismi di quarzite nella pietra dolomia
appuntano spilli di luce biancospina dentro gli occhi.
Due lacrime lubrificano il dorso della mano.
In fondo al diedro il cielo s'avvicina,
ancora una spaccata e lo scavalo.
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Sur la paroi ouest de l'après-midi arrive
le soleil et il réchauffe mon os occipital.
Depuis une centaine de mètres j'avance sur des centimètres
le visage contre le mur.
Les prismes de quartzite dans la pierre dolomie
piquent des aiguilles de lumière aubépine dans mes yeux.
Deux larmes lubrifient le dos de ma main.
Au bout du dièdre le ciel s'approche,
encore un grand écart et je l'enjambe.
°
Erri De Luca
oeuvre sur l'eau
traduit de l'italien par Danièle Valpin
poésieseghers
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