l’homme debout au centre de l’infini
les battements de son cœur répète
le rythme des étoiles
sa pensée
une onde qui rejoint les mers du ciel
quand rien ne vient il vient toujours du temps
le vide n’est jamais stérile
il mûrit
invisible
dans les profondeurs de la durée
ce que nous croyons absence est souvent gestation
une lente germination du sens sous la surface des heures
le temps travaille en silence
comme l’eau dans la pierre ou le sang dans le cœur
même le rien porte en lui la promesse du devenir
rien ne vient disons-nous
mais c’est le temps qui vient
toujours
et avec lui
la possibilité que quelque chose naisse
l’ombre se déplace
le jour change sans prévenir
le temps me regarde
sous la pluie d’automne
le temps lave les saisons
rien ne lui résiste
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