la plume est un scalpel de mage...
et puis préserver mes brouillons...
enfin brouillons...
mieux
des rendus...
rendus émotifs ...
déjà en presque formes venues...
des dix vingt mille heures de travail
que c’est des mises à jour les œuvres
ça se débrousse comme le temple d’Angkor
c’est de l’acharnement de terrassier...
de terrassier d’ondes...
tout petit trait de scalpel près
le temple fripe
effrite
s’efface
vous attrapez plus rien
rien vient...
c’est la magie
la plume est un scalpel de mage...
de mage en terrasse...
tout est enfoui dans l’atmosphère...
faut fouiller plan par plan...
souffler
oh si doucement que le sable envole...
c’est horrible
n’est-ce pas
c’est horrible ...
je veux dire de délicatesse
d’effleurement...
c’est un travail de fée c’est tout
où l’homme périt damné
perd l’âme
la bonne gentillesse
la bite
tout...
tourne chiffe
lavette à songe
épuisée loque
hagard terrassier
titubeur de mirage à l’autre
brandit sa pauvre ardoise de tête
qu’il a vu des plans
la comète
passée de cent millions d’années...
qu’il a dit qu’il a l’étincelle
du météore enfoui devant que la lune naisse
Oh !
c’est du tourment pas
dicible ...
*
les personnes
qui commencent lentement
et qui se familiarisent
difficilement avec une chose possèdent parfois plus tard la qualité
de l’accélération constante en sorte que personne ne peut
deviner en fin
de compte où le flot pourra encore les entraîner
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