elle centre l’animal
mais
dédoublé inverse
dessin
symétrique
parfait
il se transfère
sur le fil
de l’eau plastiquée
toute méthode spéculaire mise
de côté une mine graphique et
du charbon frotté
dessinent
le grand calme longtemps attendu sur la rive
le lynx
est
droit
la poésie
trouve sa juste place
dans ces étendues vastes et généreuses qui
du point
de vue
de l’humain
d’ici
s’apparentent à
un désert
le soleil dur donne tout toute la saison
une lumière aride
mine
son calme
le calme pèse
sur les yeux
le sommeil
de trop
de lumière
on voit
des fantômes les sordides et somnolents figuiers
de barbarie
même pas attentifs
à leurs pauvres fleurs
les couleurs scintillantes
les joies atténuées
nos affaires étalées
sont pour les trains bruyants
qui arrivent
de loin
regardent anxieux
et repartent
devinant quelque alchimie
un hasard malicieux
rapproche
nos fêlures
effleurement
où surgit
le sens qui nous lie
dans notre étrangeté
décalque pur au regard fixe ne voit rien qu’un cône infini
de lumière ses pupilles rétractées y répondent
deux billes
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