mer et brouillard
comme Médée
la mer
appartient à la mythologie
elle se jette
contre ses récifs
elle bout
elle bout
se contracte dans les ondulations de la lumière
se soulève
pour retomber légère
contre le battant des lames
quand on veut regarder la mer
il est souvent préférable de fermer les yeux
l’Océan
est le premier fils du Ciel et de la Terre
le Temps vient en dernier
il crache
des vagues menaçantes et reprend forme
une éruption d’un genre particulier
un fauve
le point de départ de l’infini est toujours au centre
là où l’esprit demeure
derrière
une image
il y a l’image
le néant est au fondement de l’Être
mis en scène par la poésie
qui réunit érotisme et intellect
il n’est pas la vie
il est vivant
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