santé
que de folies on commet
en ton nom
ce pastiche des mots de Madame Roland Liberté que de crimes on commet en ton nom illustre bien la dérive du passe sanitaire
alors que la liberté est le premier mot de notre devise nationale le passe foule aux pieds les libertés publiques déjà mises à mal par trois confinements et un long couvre-feu
devoir exhiber un document médical normalement couvert par le secret médical à un patron de bar à un gardien de musée ou à un vigile privé transformés en auxiliaire de police pour prouver qu’on est bien vacciné contre une maladie dont le taux de mortalité est inférieur à 0,5 % relève de
la furie liberticide
personne d’autre que le citoyen libre n’a qualité pour juger de l’emploi qu’il fait de sa liberté sauf à voir celle-ci disparaître
ainsi la loi ne peut-elle permettre à l’État de restreindre abusivement la liberté d’aller et venir de manifester de faire connaître une opinion de s’informer de penser pour finir
lorsque Chateaubriand déclare que sans la liberté il n’y a rien dans le monde ce n’est pas seulement un propos de littérateur
il exprime cette vérité trop souvent oubliée que sans la liberté il n’y a pas de société politique seulement le néant de ces individus isolés auquel l’État porté à l’autoritarisme et à l’ordre moral a cessé d’appartenir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire