l’orage a cessé
là-haut
immobile pour longtemps
je suis
le spectateur à l’œil froid
*
un souffle de vent
un frisson
un câble d’acier
une miette
un fil d’herbe verte
regarde-le regarde mieux
voilà
un moteur
l’épuisement dure
ponctuel
opiniâtre
mais le merle
sautille lève la tête
s’envole
sauges
spirales orageuses couleurs
bataille
sauges
torses à l’image
du temps
herbe constrictive
qui donne
une sensation douloureuse de resserrement
maladies cardiaques
angoisse
les
tenailles très hautes gris
de Payne
feuilles
noir de Mars
au revers
adossé au monde
le Pavillon des livres est
un espace isolé et circonscrit
mais qui n’entend pas se priver des pulsions
de l’existence
à sa porte
tombe toute rumeur
mais
il appelle
le même silence chuchotant
que le jardin
clos
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