la poésie d’André du Bouchet se caractérise par une langue très dépouillée minérale proche du souffle où le poème avance par éclats
ses mots récurrents renvoient souvent à des éléments naturels à des phénomènes de perception et au geste même d’écrire
ils forment l’ossature de son imaginaire
Air / vent / souffle
air
vent
souffle
courant
respiration
souffle coupé
Terre / roche / pierre
pierre
roche
sol
paroi
fissure
poussière
gravier
Feu / chaleur
feu
brûlure
braise
chaleur
éclat
Eau / glace
eau
pluie
torrent
froid
glace
neige
ciel
horizon
bord
crête
pente
espace
ouverture
vide
dehors
marche
pas
souffle
face
main
peau
poids
présence
le rapport entre le poème et la page est central chez lui
page
blanc
rature
trait
rupture
mot
silence
le contraste entre apparition et effacement structure sa poésie
lumière
ombre
éclat
nuit
obscur
blanc
noir
heurt
frottement
écart
rupture
retrait
arrêt
déchirure
chez lui le temps est discontinu ponctué
instant
soudain
surgissement
commencement
passage
retard
trace
souvent très sobres
blanc
noir
gris
bleu pâle
ocre
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