le monde se répète et se rêve à travers les âges
Cantos du temps qui revient
au commencement rien que la résonance
un battement sans source
lumière sans direction
le temps dort dans le feu
encore sans nom
le vent se souvient d’un souffle plus ancien
tout s’élève
le vent se souvient d’un souffle plus ancien
tout s’élève
tout retombe
les dieux mesurent le monde à la paume de leurs songes
les montagnes se dressent puis s’inclinent
elles aussi se souviennent d’avoir été vagues
l’homme paraît porteur d’éclats et de poussière
il cherche le centre trouve le cercle
chaque pas qu’il avance l’amène au point de départ
l’histoire s’écrit à l’encre de sa propre cendre
les empires sont des secondes dans la respiration du ciel
les cités s’effondrent
les dieux mesurent le monde à la paume de leurs songes
les montagnes se dressent puis s’inclinent
elles aussi se souviennent d’avoir été vagues
l’homme paraît porteur d’éclats et de poussière
il cherche le centre trouve le cercle
chaque pas qu’il avance l’amène au point de départ
l’histoire s’écrit à l’encre de sa propre cendre
les empires sont des secondes dans la respiration du ciel
les cités s’effondrent
se relèvent se répètent
comme un rêve qui refuse de finir
les pierres parlent
comme un rêve qui refuse de finir
les pierres parlent
toujours la même parole
le temps s’enroule sur lui-même
serpent qui se mord la queue
roue sans fin du devenir
le jour recommence avant même de mourir.
dans le cœur un souvenir du futur
le visage qu’on n’a pas encore aimé
la chute déjà vécue
le présent fragile se déchire entre deux éternités
alors l’homme comprend
il n’y a ni hier ni demain
seulement le retour du même souffle
le monde respirant à travers lui
les saisons tournent
le temps s’enroule sur lui-même
serpent qui se mord la queue
roue sans fin du devenir
le jour recommence avant même de mourir.
dans le cœur un souvenir du futur
le visage qu’on n’a pas encore aimé
la chute déjà vécue
le présent fragile se déchire entre deux éternités
alors l’homme comprend
il n’y a ni hier ni demain
seulement le retour du même souffle
le monde respirant à travers lui
les saisons tournent
lentes et inévitables
comme des prières qu’on répète sans y penser
chaque fleur sait qu’elle a déjà fleuri
chaque mort a déjà vécu
tout revient
les astres les pas les gestes les voix
tout recommence
et pourtant tout est neuf à chaque recommencement
le temps rit dans le miroir
son visage est celui du feu
et dans la flamme l’homme se reconnaît
éphémère éternel flammigère
comme des prières qu’on répète sans y penser
chaque fleur sait qu’elle a déjà fleuri
chaque mort a déjà vécu
tout revient
les astres les pas les gestes les voix
tout recommence
et pourtant tout est neuf à chaque recommencement
le temps rit dans le miroir
son visage est celui du feu
et dans la flamme l’homme se reconnaît
éphémère éternel flammigère
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