chant pour le retour du souffle
Ecbatane
la poussière sur les portiques
argent du Nil les prêtres comptent les ombres
Zeus ment encore
Sous les colonnes le vent taille des syllabes
Χρόνος
le fleuve que rien n’arrête
sinon la parole
Orphée tourne la tête
Eurydice n’est plus qu’un fil de son
la lyre tombe
un poisson la porte au fond du noir
marbre et sel
l’Empire
marbre et sel
l’Empire
un anneau sans doigt
les aigles rouillés dans la pluie
et pourtant
dans la ruelle de Naples
une vieille psalmodie le soleil
Tout revient Rien ne passe
les aigles rouillés dans la pluie
et pourtant
dans la ruelle de Naples
une vieille psalmodie le soleil
Tout revient Rien ne passe
ses mains tremblent comme des prières oubliées
là où le poète planta sa tente
il trouva un écho
pas un dieu pas un homme
un écho
fait d’air et de souvenirs
la lumière tombe en carrés d’or sur les ruines
un enfant dessine des spirales sur la terre
l'univers recommence
rien ne commence
tout respire
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