il n’y a pas de fin
seulement les sommets enneigés des montagnes
chaque ascension me révèle
un autre sommet derrière les nuages
la marche ne mène pas à un terme mais à une ouverture toujours plus vaste
peut-être que la vérité n’est pas dans l’arrivée
mais dans le souffle qui me porte
dans l’éternité du pas qui recommence
dans les montagnes
le ciel n’est plus seulement au-dessus
il devient voisin
presque tangible
il représente l’infini qui se rapproche
l’espace où la terre cesse et où commence l’illimité
il est la promesse d’un dépassement
mais aussi
le miroir du silence intérieur
face à lui
je me découvre minuscule
et pourtant relié à
une immensité qui m'accueille
la philosophie n’est pas un livre fermé elle est un sentier de montagne un souffle dans l’air glacé une clarté qui n’apparaît que lorsque les pieds fatigués mais libres ont appris à danser avec la terre
ainsi pensait Nietzsche
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