le nuage lointain se pose avec des pattes prudentes de colombe
sur le toit de vieilles tuiles sur le temps
rouillé de pluie
sable brûlant
impossible d’y marcher sans chaussure
chaleur du jour
emprisonnée dans la pierre des murs à la nuit tombée
rêve
limpide et tendu
*
le cercle du futur pèse dans le ciel
rafraîchi
parfois
par
l’odeur
céleste de l’ozone
par
un crépitement de pluie
demain
nous ouvrirons l’orange
le monde orange dans le vert demain
lorsque la pluie finit par tomber
sous les applaudissements
le soulagement est
immédiat
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