cette obscure fraîcheur
de ma chambre était au plein soleil
de la rue
ce que l’ombre est au rayon
c’est-à-dire aussi lumineuse que lui
et offrait à mon imagination le spectacle total
de l’été
dont mes sens
si j’avais été en promenade
n’auraient pu jouir que par morceaux
et ainsi
elle s’accordait bien à mon repos
qui
grâce
aux aventures racontées par mes livres
et qui venaient
l’émouvoir
supportait pareil au repos
d’une main immobile au milieu
d’une eau courante le choc et l’animation
d’un torrent
d’activité
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