par-delà les forêts les tapis de verdure loin des derniers gazons
dans
le sommeil profond
l'homme parvient à Dieu
pourrait-on dire
mais
son ignorance l'empêche d'en avoir conscience
et
il n'en profite pas
*
arrivent
par
moments
des
bruits
faibles
et
longs
le
véritable soi
de l'homme est caché
dans
un noyau central de tranquillité
un vide central de silence
sous mes pieds sur ma tête et partout
le silence
le silence éternel et la montagne
immense
en
dimension ce noyau ce vide
occupe
une simple pointe d'épingle
tout autour se trouve
un cercle de pensées et de désirs
qui constituent
le soi imaginé
l'ego
ce cercle fermente constamment
de désirs et tour à tour bouillonne
de joie ou s'effondre
de chagrin
tandis que
le centre est éternellement au repos
le cercle qui l'entoure est sans cesse agité
le centre accorde la paix
le cercle la détruit
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