centre de dominance
sur le plan de la toile
le centre se propose en maelström
gouffre
tourbillon
qui creuse la profondeur de l’oeuvre
se déplace et s’ouvre
se fait et se défait
en se constituant
établissant alors en effet
un espace où le centre est partout
et la périphérie
nulle part
111 FDH
la lumière
a été chassée de nos yeux
elle est enfouie quelque part dans nos os
à notre tour nous la chassons
pour lui restituer
sa couronne
lorsque tu seras dans ton lit que tu entendras
les aboiements des chiens dans la campagne
cache-toi dans ta couverture ne tourne pas en dérision ce qu’ils font
ils ont soif insatiable de l’infini
comme toi comme moi comme le reste des humains
à la figure pâle et longue
même je te permets de te mettre devant la fenêtre
pour contempler ce spectacle qui est assez sublime
depuis ce temps
je respecte le vœu de la morte
moi comme les chiens j’éprouve le besoin de l’infini...
je ne puis
je ne puis contenter ce besoin
je suis
fils de l’homme et de la femme
d’après ce qu’on m’a dit
ça m’étonne...
je croyais être davantage
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